Téléfilms de haut niveau.
Belle surprise.
Admire l'usage du format téléfilm, le concept, la ringardisation instantanée du machin steampunk de Ritchie*, les ellipses, les interprétations et les failles des personnages.
Aime moins les petits tours de passe-passe, l'aspect CSI: London.
Déçu par les incrustations inutiles de Moriarty dans les épisodes qui ne le concernent pas**, mais enchanté par sa prestation dans les autres.
Déçu par le dénouement du Scandale à Buckingham, mais ce qui le précède est tellement fort que l'épisode reste incontournable.
Déçu (relativement) par les Chiens de Baskerville, gros point d'interrogation tant certains éléments de l'adaptation sont séduisants sur le papier. Ils ont réussi à baisser le niveau avec le seul épisode sans Moriarty***, dommage.
Déçu par la fin nase de la saison 1. Ce suspens final est la risée du genre, digne des plans pré-réclame de certains dessins animés américains (qui sautent aux yeux quand on était gosse, vu que nos coupures réclame avaient au moins la décence de se situer entre les séries). Je vous le fais :
(situation chaude)
- Je vous laisse.
(soulagement)
- Hé non, je reviens !
(situation chaude - fin de la saison 1)
(début de la saison 2 - situation chaude)
- J'ai un appel, je vous laisse, à plus.
(soulagement)
Beau rattrapage pour le suspens final de la saison 2. Même si, pinailleur, je préfèrerais un banal "To be continued" au plan final.
Une étude en rose : 6
Le Banquier aveugle : 6 (oui, le contraste entre un pilote brillant et un second nul, je le trouve un peu exagéré.)
Le Grand Jeu : 7
Un scandale à Buckingham : 8
Les Chiens de Baskerville : 5
La Chute du Reichenbach : 7
*vous savez, l'adaptation-moderne-qui-colle-mieux-au-personnage-des-romans.
**1-1 : ceux qui ont vu le pilote pilote savent que c'est rafistolé mais ça tient.
1-2 : incrustation navrante de bêtise, incompréhensible, affligeante, pitoyable.
2-1 : déjà évoqué (début et fin) ; ça me fend le cœur quand j'y repense.
***presque.
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