Bon les deux premiers épisodes se tiennent sérieusement. C'est une bonne introduction au Japon Féodal, comme l'était le livre de Clavell et la série avec Richard Chamberlain qui prendra certainement un coup de vieux. Dans mon souvenir elle était également de qualité.
L'histoire est passionnante et cette série se basant sur un bon matériau de base, à moins d'un accident industriel devrait être un succès. Oui, mais voilà, à nouveau on nous ressert un remake. Du réchauffé. Entre les séquelles, les suites à n'en plus finir, et les remake, la créativité audiovisuelle a pris un sacré coup depuis quelques années. Quel intérêt ? D'autant que je le redis la série avec Chamberlain est bien. Espérons que cela ne fasse pas comme le Old Boy de Spike Lee.
Le remake est aussi vieux que le cinéma, certes. Peut-être devrais-je baisser la garde et m'incliner. En espérant que cela suscite la curiosité et permette à de nouveaux spectateurs de lire les aventures de Miyamoto Musashi, dans La Pierre et le Sabre + La Parfaite Lumière, de visionner les monuments du cinéma nippon, ses chambaras, ses films noirs et ses ovnis en tous genre. Peut-être qu'en regardant le Hara-Kiri de Kobayashi, le chef d'œuvre saura les convaincre qu'autre chose existe... Tatsuya Nakadai, Toshiro Mifune, mes idoles du passé !
Déjà L'immense Sergio Leone avait été condamné pour plagiat, en s'inspirant (très, très) fortement du Yojimbo de Kurosawa avec Pour une Poignée de Dollars. Mais bon, Leone et Kurosawa sont des dieux du 7ème art et moi je vis dans la nostalgie, en guettant parmi les remakes, les séquelles, les metteurs en scène surcotés, un infime espoir qui ne vient pas... les netflix, Disney et Amazon de mes 2 nivellent par le bas le cinéma pour les clients de Fast-Frame. Peut-être donc est-ce un passage obligé pour que d'autres puissent franchir le pas et rêver sur l'écran noir de leurs nuits blanches comme dirait l'autre.