Six pieds sous terre par drunkenfirefly
Chaque épisode de Six Feet Under s'ouvre sur la mort d'un être humain, et la série elle-même, centrée autour des tribulations fantasques de la famille Fisher, s'ouvre sur une mort, la mort du père.
Et pourtant, conclure Six Feet Under, voir le générique du dernier épisode défiler (derrière le flou des larmes, il faut l'avouer), c'est enfin entrevoir la vie; crue, belle, cruelle, et à dorloter tant qu'elle est là. D'ailleurs, comme dans la vie, tout le monde meurt à la fin. Mais tout va bien, c'était prévu.
À travers la névrose, l'angoisse, les travers de la sexualité, la complexité des relations entre être humains, et bien sûr à travers une image de la mort comme quotidien inévitable puis comme inévitable tout court, Six Feet Under m'a présenté des gens formidables, familiers, m'a rassurée, m'a faite relativiser; elle m'a parlé de la Vie et de sa copine de poker, la Mort, comme jamais personne n'aurait pu le faire.. alors, merci.
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