The Mighty Boosh par drunkenfirefly
C'est intéréssant d'observer le statut du Mighty Boosh sur senscritique.
15 notes, aucune en dessous de 8, et surtout aucune critique.
Ce n'est pas anodin : The Mighty Boosh est fabuleux, mais indescriptible.
Mais je vais tenter d'expliquer pourquoi j'adore cette série, tenter de résumer l'irrésumable (et j'ai très peur).
The Mighty Boosh c'est Noel Fielding & Julian Barratt, a.k.a Vince Noir & Howard Moon.
The Mighty Boosh c'est donc un dandy androgyne hyper mielleux et un grand dadet maladroit fan de jazz, et tout deux sont gardiens de zoo. Mhh, et pourtant ça n'est pas vraiment ça. Ou pas que.
Le Mighty Boosh est luxuriant, mais aussi familier; il est fin, mais aussi grossier; il est caricatural, mais aussi subtile; il est hipster, mais aussi intemporel; il est poétique, mais aussi absurde; ça parle de soupe aux croûtons, mais aussi d'une lune qui parle; y'a des costumes à paillettes, mais aussi des chemises hawaïennes.
The Mighty Boosh n'a jamais subit de censure sous la BBC. Pourquoi? Parce-que les grands d'en haut n'y comprenaient rien. Alors le Mighty Boosh n'a jamais essayé de plaire à tout le monde, et ça a marché. C'est une série bonne enfant, créée par une bande de gamins trentenaires, aussi bricoleurs que rêveurs. Et pourvu qu'on ait gardé son âme de gosse, ça en jette un max.
The Mighty Boosh n'est peut-être en réalité qu'un gigantesque concept psychédélique, puisqu'en fait, il faut l'avoir vu pour se faire une idée de ce que c'est.