Au départ je pensais que ce serait un survival school comme on en voit beaucoup dans le genre, à la Corpse Party par exemple mais il n'en est rien. On explore plutôt la psyché des personnages mais aussi le fonctionnement d'une société avec la répartition des tâches mais aussi le rôle de chacun. Il y a des chefs qui sortent du lot et forment des groupes autour de leur "aura" mais un quatuor se détache de cette convention : Nagara, le japonais par excellence, Nozomi la brune dans son monde, Mizuho la fille aux chats et enfin Radjani, l'indien érudit.
La dynamique marche bien entre eux.
On se rend compte que Mizuho, malgré son caractère froid et ses piques, est en réalité une personne sensible qui aimait beaucoup sa grand mère et peine à se remettre du deuil. Ce n'est pas anodin que ce soit elle et Nagara qui décident de revenir dans leur vrai monde. Il y a des passages assez rudes comme la transformation d'un élève en chien et sa vie de 3000 ans. L'histoire d'Hoshi le "Dieu" est surement la plus glaçante et on pense à tous les élèves qui l'ont suivit ... Mais Sonny Boy épate pour sa fin. De retour dans le vrai monde, les choses ne sont pas comme le héros l'avait espéré mais il continue tout de même de vivre. Mizuho en fait de même malgré la froideur de sa mère et, j'espère, que les deux personnages resteront en contact.