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! etiutarg azzip enu zerua suov, eréitne euqitirc ettec zesil suov iS

Je ne suis pas un grand partisan Disney, le simple fait de voir des long métrages d'animation comme Raiponce, Aladdin, Dumbo, me donne des crises d'urticaire. Même en étant gamin, ce genre de films ne m'attirait pas, à cause de ce côté niais (mais bon c'est des contes adaptés pour les enfants alors je pense que c'est un peu normal) qui est vite devenue la recette à succès. Bien sûr je ne demande pas à Disney de copier à 100 % les contes, bonjour les cauchemars4, ce serait assez stupide !
Pour la peine, je préfère la période où Disney produisait des films qui ne manquait pas de créer une ambivalence avec leurs trucs habituels, Le dragon du lac de Feu, Les yeux de la forêt, Nort ! Euh pardon, Tron ! Et pourtant même avec ces films, on peut quand même se dire que l'ambivalence n'est pas aussi forte que ça, il y a toujours ce petit côté un peu soft (surtout dans Les Yeux de la forêt).
Et c'est alors qu'arriva Gravity Falls, telle une surprise Party, une sorte de mélange exquis entre les bonnes manières de Disney, et la volonté d'aller plus loin pour toucher des aires plus adultes. Ce mélange est-il parfaitement bien dosé ? Aussi bien fait qu'un Pitt pendant un jour d'été, rafraîchissant et mystérieux à la bouche !
Alors commençons par la chose la plus merveilleuse de cette série, les secrets. Regarder cette série, c'est comme regarder 8LOST, on ne sait jamais si on a tout vu, ou tout découvert, puisque les créateurs savaient ce qu'ils faisaient, chaque image a été calculé pour cacher certains éléments aux spectateurs. Par exemple, les agents du FBI sont visibles un peu partout, Bill Cipher voit tout (même ce papillon sur l'affiche de la première saison ne me fait pas confiance), on retrouve Blendy même avant son apparition. En plus, ce dernier est là pour compliquer la série avec les malformations temporelles, je ne parle pas du plaisir que j'ai eu à le voir quand je suis retourné voir les premiers épisodes. Cela me fait penser à cette épisode tardif de LOST où Sun retrouve la bague de Charlie dans le landeau de Aaron, il fallait y penser pour balancer un élément de la troisième saison.
Evidemment, dans Gravity Falls, ça arrive à chaque épisode, surtout que j'aime beaucoup le simple fait de référencer tous les épisodes, aucun n'est laissé à l'abandon ! On peut revoir Ma et Pa Duskerton dans le Dusk 2 Dawn à la fin de la saison 2, les gnomes sont visibles tout du long, ainsi que Tyrone est mentionné dans les pensées de Dipper. Il y en a trop pour les énumérer. Pire l'épisode final est une mine à références, après avoir créé un univers assez gros, qu'elle a été la surprise de voir tous les personnages de la série rassemblés en trois épisodes ! Je sens tout de même une inspiration du côté des Simpsons, pour ce qui est de la création des personnages et de leurs apparitions, rajouté à cela, les épisodes Treehouse horror show.
J'ai beaucoup aimé les références culturelles, par exemple, le club de Gideon ressemble étrangement à la loge blanche et la loge noire, Fight Fighters, Yandere simulator, aux memes, Cthulhu, le chiffre de Beale etc...

Cela me permet de venir au point spécial de cette série, l'épisode final Weirdmageddon m'a choqué de but en blanc. Bien avant, il y a bien eu des épisodes qui étaient un peu plus adultes, le monstre multiformes faisait un peu peur quand il a pris l'apparence de Mabel et Dipper mais de manière difforme (me rappelle l'antre de la folie). Le monstre de Summerween était un peu gl15auque (il me fait penser au monstre de Chihiro).
Pourtant, j'étais loin du compte quand j'ai vu les boules de folie, Cthulhu en personne, le monde de Mabel devenir cauchemardesque, les gens pétrifiés en pierre et posés sur le trône de Bill.
J'ai oublié de parler de la musique de Bill Cipher qui mérite au moins d'être acclamé par son côté assez flippant, comme si elle n'appartenait pas à notre 1dimension6. Le personnage est en lui même un des meilleurs personnages de toute la série, son côté psychopathe mais un peu enfantin le rend mémorable.

Parlons maintenant des sujets qui fâchent, si je n'ai pas mis 10/10, c'est pour une petite raison, à cause de la morale Disney qui parasitent un peu les fins des épisodes.
Je sais que ce sont des enfants, que la série est destinée aux enfants, mais est ce qu'il faut forcément tomber dans les mêmes morales un peu niaises ?
Les sujets enfants comme le fait de grandir trop vite ou de ne pas être assez grands, de ne pas être assez masculin, de s'éloigner des directives des adultes, sont bien repris mais reste assez mal exploité, bien sûr, ils ont fait de leur mieux, 20 minutes, c'est assez dur de soigner certaines relations. Dans Malcolm In the Middle, on peut retrouver les mêmes morales mais de manière beaucoup plus neutres, le second degré vient souvent détruire une situation trop sérieuse (L'anniversaire de Lois), ce qui donne un rendu un peu édulcoré et moins rabat-joie.
De plus, les situations initiales choisies sont un peu souvent les mêmes, Soos qui cherche à créer une relation amoureuse, Stan qui cherche à conquérir le cœur de la gérante du diner, Dipper qui cherche à séduire Wendy (X3), Mabel qui .... (X3). Bon vous avez compris. Idem pour les situations de Dipper qui veut paraître assez cool pour les autres adolescents qu'on retrouve plusieurs fois (Love God, Dusk 2 Dawn, Summerween).
Au final cela reste très prévisible, on arrive à comprendre à l'avance la structure du récit, un truc va se passer, le personnage principal ment, à un moment un truc surnaturel arrive, le personnage sera obligé de dire la vérité, mais tout se finit bien car on a survécu au truc bizarre. Bien sûr, ce n'est pas le même modèle pour tous les épisodes, même si à chaque fois qu'on voit un objet surnaturel, on sait évidemment qu'il va causer des problèmes, des fois c'est bien introduit (Blendy), des fois non (le dés donjon et dragon).
J'ai oublié de parler de la morale qui parfois, je la trouve assez injuste vis à vis de Dipper et de sa soeur, il devient souvent le connard de service "Oh Dipper ! Tu veux sortir avec Wendy mais tu penses pas à mon Waddle !" "Oh Dipper, tu veux retrouver ton corps mais je dois sortir avec Gabe" "Oh Dipper, tu veux garder ton job mais je dois sortir avec Hermando" "Oh Dipper, tu veux sortir avec tes amis le soir du Summerween" "Oh Dipper, tu veux devenir l'apprenti de Stanford"."Oh Dipper, tu brises ton amitié avec Soos."
Bien dommage que ça arrive aussi pour Stanley mais plus rarement "Oh Stanley, t'as abandonné Waddle !".
Je veux quand même dire que les relations entre les frères jumeaux, sont assez bien construites, il y a un réel effort, on n'est pas devant un sexisme ambiant (comme dans Thelma et Louise, Valérian, et Assassin Creed Syndicate). La relation avec Stanley et Stanford reste admirable et pour la peine, c'est ce qui rend la fin si émouvante (en plus d'être épique). J'y ai laissé une larme. Surtout qu'elle est soignée aux petits oignons, avec une conclusion pour chacun des personnages même des plus secondaires.

Alors finalement, ai-je adoré la série, entre trois réponses subjectives je dirais... =
-"Oui"
-"Complètement"
-"Absolument !" Right answer !
Pour la peine, j'attends avec impatience une troisième saison, même si il y a beaucoup de chances pour qu'il n'y en ait aucune, en tout cas je vais s2u3rveiller tous les produits dérivés, à moi Kingdom Hearts 3 (si il est dedans !).

Ceux qui pensaient vraiment que j'allais offrir une pizza gratuitement à la fin de cette critique sont encore plus des touristes que moi !

Sem4per Vigil2antem.
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