L’univers Squid game ne fait que commencer !

Après une première saison mémorable, bien que marquée par une fin quelque peu décevante, l’annonce d’une suite n’était pas vraiment une surprise (merci Netflix et ses gros chèques). L’évènement qu’est donc cette série m’a poussé à regarder ces 7 épisodes… et à la fin, une seule pensée : « c’était nul ». Mais était-ce vraiment si mauvais ? Une semaine après, et quelques moments révisionnelles avec mes parents, un peu plus lent (ou savoureux des bonnes choses ?), voici un avis un peu plus nuancé avec des points fort et des points faible sous forme de tiret.

Points forts : quelques pépites dans le chaos

* Ça il n’ya pas à dire, Netflix s’est y faire, notamment avec le binge-watching. Je n’ai même pas le temps de faire une pause de 10 secondes, que l’épisode d’après se lance. J’ai donc consommé et non regardé cette série. Mais étais-ce vraiment si important ?

* Les théories sur la saison 3 sont incroyables et me hypent déjà. Netflix a même « donné » une date (27 juin), merci Netflix pour les travaux.

* Le jeu d’acteurs reste un pilier solide : le numéro 456 et le numéro 1 livrent des performances brillantes. Rien à redire, ces deux-là portent la série sur leurs épaules. Big mention honorable au recruteur du jeu qui a volé le show les premiers épisodes (attendez vous à un spin-off sur lui)

* Les deux nouveaux jeux introduits sont particulièrement réussis. Mention spéciale pour le jeu du manège et sa musique, officiellement nommée « round and round » mais officieusement « coucou les congolais », désormais disponible sur Spotify (à quand un remix techno ?).

Points faibles : un jeu d’endurance, mais pour le spectateur

* Cette "saison 2" ressemble davantage à une première moitié de saison qu’à une histoire complète. On finit frustré, déjà la bataille du dernier épisode n’a aucun sens, avec aucunes émotions, en plus de cela on ne nous fais pas le reveal numéro 1 vs 456. Selon moi, cela aurait permis de faire une vraie hype.

* Les dialogues interminables plombent le rythme. Les votes, notamment, ressemblent à un interminable conseil de Koh-Lanta, avec le 456 en Denis Brogniart.

* Peut-on parler des points négatifs sans mentionner la meilleure intrigue de cette série : l’intrigue autour du policier ? Inutile et oubliable. Une sous-intrigue qui n’apporte rien et aurait mérité d’être coupée, cela n’aurait permis que de gagner 10 minutes sur l’ensemble de la série. D'autant plus, qu'il ne faut pas être né de la dernière pluie pour capter que c'était le capitaine du bateau la taupe...

* Les personnages secondaires sont trop nombreux, interchangeables, et leurs personnalités manquent de profondeur. Une surenchère qui dilue l’intérêt pour l’intrigue principale.

J’ai tout de même une liste de recommandations afin de suivre cette série, que je recommande si vous avez aimez la saison 1 comme moi, et que vous voulez consommer une oeuvre pour passer le temps :

* Pour une fois, osez la VF ! Entre les dialogues déjà peu subtils et les mèmes qui circulent sur les réseaux, vous profiterez mieux des répliques absurdes comme « J’AI DEJA PARTICIPE A CES JEUX », rendues hilarantes par le doubleur du 456.

* Comme ça parle beaucoup on peut très bien faire autre chose en même temps —> exemple simple, être sur son téléphone en train de jouer à brawl star ou bien faire une séance de home-trainer (pour les plus sportifs d’entre vous). Le bavardage incessant ne vous fera rien manquer d’essentiel.

Conclusion : une suite qui patine


Squid Game Saison 2 souffre du même mal que beaucoup de productions Netflix : trop long, trop verbeux, et trop axé sur le teasing de la suite. Quelques bonnes idées et des jeux réussis ne suffisent pas à rattraper un rythme bancal et un développement parfois paresseux.

En bref, une saison qui se regarde, mais où l’on recent énormément les paroles du créateur de la série Hwang Dong-hyeok, qui dit, avoir fait cela pour l’argent uniquement. Attendons de voir si la saison 3 saura redresser la barre ou si elle finira par lasser définitivement les joueurs… et les spectateurs.

Cinéphilexement vôtre.