Une propagande mise en boite. (1 épisode)

Sur la forme c'est agréable d'avoir une série de sf qui a un minimum les moyen pour les décors et la photographie, ça change beaucoup de Dark matter par exemple.

Sur le fond , la première couche est assez simple et facilement retranscrivable dans notre réalité idéologique: Il y a les méchants Klingons et la gentille fédération.
Les méchants Klingons : les nationalistes patriotes, culture de son pays, contre le libre marché, pour la protection sociale, pour une famille classique à l'ancienne ...
La gentille fédération : multiculurelle , pour l'immigration la libre circulations des biens et des marchandises, tout le monde à le droit de : avoir des enfants, avoir un avis sur tout ... , la tolérance ....

d'ailleurs une partie de la lourdeur (en plus du parler klingon de fort mauvais gout) du récit vient de cette approche pataude et sans finesse.

Et la arrive l’héroïne qui vient donné vie à cette univers glacée :
Elle est bien entendue du coté des gentils ( femme + noir) mais :
c'est une immigré déraciné qui malgré cela s'incorpore mal au système et qui est en conflit avec ses collègues de boulots.
Elle vient d'un pays avec une très forte culture patriotisme conservateur... et malgré cela elle a raison et une meilleur vision de la situation que les autres.
On pourrait aussi rétorquer qu'elle est encore plus libérale libertaire (refus de la hiérarchie forte individualité, prise d'initiative) que les autres et c'est pour cela qu'elle a tout juste, encore plus gentille que les gentils , mais à cela , que cela montre bien qui l'idéologie des gentils crée son propre chaos et dysfonctionnement ...

bref c'est à travers elle que la tension ce crée , l'histoire , l’intérêt , et dés qu'elle est absente tout se fige et glace à nouveau. C'est pour ça que les scènes chez les klingons sont particulièrement ennuyante avec le paria blanc.

Donc toute la suite de la série dépend d'elle , tout sur la série repose pour l'instant sur elle , le reste étant une vision grossière sans subtilité et sans humour : on est loin de "Star Trek IV Retour sur Terre" ou le russe de l'équipage demande avec son fort accent a un policier américain sur terre pendant la guerre froide ou se trouve la base nucléaire.