Autant les scénaristes de Star trek Discovery ne savent pas écrire, autant ceux de Strange new world sont les dignes héritiers de leurs prédécesseurs comme Matheson, même si les temps changent. A un univers optimiste (Star trek original) où l'argent, la maladie et la famine ont été annihilés, on est passé à une série plus impliquée dans son époque: eugénisme, guerre, famine, détérioration de l'environnement... Mais toujours dans un contexte d'aventures.
Strange new world réussit à redonner de l'attrait à la franchise après le calamiteux Discovery et les retrouvailles de Picard. La série se situe chronologiquement entre The cage, l'épisode pilote non diffusé de Star trek classic (dont elle reprend les personnages de Pike, Spock (joué de manière brillante par Ethan peck qui est le digne héritier de son grand-père) et Number one (joué à l'époque par la propre épouse du créateur de la série, Majel Barret) et Star trek orriginal.
On retrouve la structure de la série originale: : des épisodes indépendants, des personnages forts, des questions éthiques; ainsi que des éléments vestimentaires. A noter également la référence au thème musical original.
Par contre et c'est un bien, finies les jupettes ultra-courtes pour des nymphettes décérébrées proies d'un capitaine libidineux, même si je regrette grandement le jeu de Nichelle Nichols. Sa successeuse n'arrive pas à sa cheville.
Le personnages de Pike n'est plus central. Il a souvent un rôle de faire valoir et sa relation avec une capitaine qui est au demeurant sa supérieure est même loufoque..
L’infirmière Chapel jouée à l'origine par Marjel Barret a un rôle de femme forte même si elle peut paraître trop sexy et trop dure envers ce pauvre Spock qui se fait manoeuvrer par le bout du nez par ses deux conquêtes.
Number one apparaît d'abord très forte, mais ses fêlures apparaissent et sa relation de mentor- mère fille avec La'an lui amène une humanité certaine. Quant à cette dernière, je trouve qu'elle est jouée de manière magistrale par Christina Chong. Sa dureté et sa faiblesse lui donne une personnalité forte non dénuée de sensualité. Elle a toute sa place dans l'Enterprise.
A l'évocation des personnages principaux, on ne peut que constater que Strange new world est une série féminine, loin du grotesque Discovery.