Yun Jong Wu, auteur de romans policiers à ses heures perdues, décroche un stage dans une entreprise à Séoul. A la recherche d’un logement, son budget serré ne lui permet pas de trouver grand-chose. Par dépit, il emménage dans une chambre au sein de la résidence Eden. L’endroit s’avère insalubre, où plane une ambiance bien particulière. Il ira de surprises en surprises, en faisant la connaissance des résidents au comportement étrange. Que lui réserve cette nouvelle cohabitation? Va-il s’extirper de la situation difficile dans laquelle il se trouve? L’Eden, un nom trompeur, l’enfer c’est les autres.
Une angoisse terrifiante s’installe de manière permanente, avec une ambiance lugubre, et une musique à faire réveiller les morts-vivants. La torture psychologique monte en puissance. Les épisodes s'enchainent avec son lot de suspense, pour un final (presque!) en apothéose. C’est tellement bien mené, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Le réalisateur réalise une véritable prouesse technique avec une série quasiment à huit clos, pour nous tenir en haleine avec des rebondissements macabres, des scènes gore à souhait, grâce au bruitage, un cadrage étudié, des acteurs d’une efficacité effroyable.
En tête d’affiche, un duo fabuleux Yim Si-wan et Lee Dong-wook , ils ne cesseront de m’étonner par leur talent à endosser n’importe quel rôle avec un réalisme poignant. Les personnages m’ont régalé avec leur prestation machiavélique de dingue. Lee Dong-wook est phénoménal. Habitué aux romances, ce rôle de psychopathe lui sied à merveille.
Ce drama m’a donné de véritables sueurs froides, si bien que je n’ai pas réussi à trouver le sommeil dans la foulée, âmes sensibles, évitez de le regarder la nuit venue :)