Plutôt aspartam que pur sucre

Un polar noir qui se veut à l'ancienne, avec le voix off du détective désabusé et tourmenté.

Un contexte "cinéma des années 40-50 en noir et blanc" (des mini-scènes incluses dans le récit d'une manière plutôt irritante pour la fluidité du visionnage de la série) qui doit probablement appuyer l'image du polar à l'ancienne.

Une mise en image comme j'aime pas, saccadée, style camera à l'épaule.

Une mise en scène qui se la joue moderne avec des scènes duales qui évolue temporalement en parallèle et on pousse même le bouchon à faire se chevaucher les dialogues d'une scène sur l'autre. En soi pourquoi pas, mais là ça semble juste être un effet pour attirer un peu le spectateur. Le problème c'est que ça reste gratuit : ça n'apporte rien au récit.

Un acteur qui porte la série magistralement avec Colin Farel.

Coté récit on se demande vers le 2e épisode si on va tout de même pas oser nous faire le coup de la secte caché ou des petits hommes verts...

Et là, arrivé à la fin, vu le choix fait pas la réalisateur, et bien on attend une fin à la hauteur de ce rebondissement. Et bien non, rien de vraiment nouveau :

Bon ça se laisse regarder, en grignotant ses popcorns.