Sur écoute par stupidocratie

Du très, très lourd. Une de mes séries policières préférée. Une ambiance unique, réaliste, un peu crado dans une ville de Baltimore qui a l'air pauvre et ravagée par la drogue.

On y parle du manque de moyen et de crédibilité des policiers (qui procèdent aux écoutes et filatures avec des bouts de ficelles), de l'embrigadement des gamins dans les trafics et le banditisme.

La saison 1 de The Wire traite d'une seule et unique affaire, à la manière d'un livre divisé en chapitres et exploite de nombreux personnages tout aussi intéressants les uns que les autres, ce qui est rare dans une série. La psychologie des personnages est exploitée à son maximum, on se prend à suivre avec le même intérêt grandissant les flics comme les voyous en se demandant comment tout cela va se terminer.

Je reprends le commentaire d'un internaute car c'est une très bonne description ... et je n'aurai pas dit mieux :

« Une densité hors du commun alors que l'action peut sembler lente au premier abord, des personnages et un scénario servis par une écriture multidimensionnelle, précise et tout à fait mémorable. Cette série est incontournable et dépasse le de la série policière traditionnelle. Les personnages sont inoubliables, la seule occasion des suivre sur un écran télé (ou même de cinéma) une galerie de 20 personnages principaux et 15 ou 20 secondaires, tous crédibles, richement écrits et joués. A tout ce monde s'ajoute une dizaine de nouvelles têtes par saison. La profondeur d'un roman avec l'attrait d'un film réunis dans un chef d'oeuvre ! »

Les saisons suivantes de The Wire sont toutes aussi incroyables, et une petite particularité amusante réside dans les différents génériques. La chanson utilisée (Way Down in the Hole de Tom Waits) est reprise chaque saison, mais par des artistes différents.