Sword Art Online II
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Sword Art Online II

Anime (mangas) Tokyo MX (2014)

Il ne faut pas chercher à comprendre, ça ne fait qu'embrouiller les esprits.

Novembre 2026
La suite de la série que je n'aime vraiment pas, m'a laissé (oh surprise) un léger goût de vomi à travers la bouche.
Comment dire ça en des mots simples ?
De toutes façons, "Il ne faut pas chercher à comprendre, ça ne fait qu'embrouiller les esprits" comme dirait les mauvais dialogues de cette série. Eh oui, j'ai oublié d'en parler dans ma première critique, cependant, j'avais tellement de choses à mettre sur la table, que j'ai cassé les pieds.
Les dialogues, qui ont l'outrecuidance de se prolonger avec des explications vaseuses, vont forcément s’empêtrer dans le répété, le lourd, et le ridicule. Oui, quand on rêvasse, on a forcément la tête dans les nuages car on rêve ! Sacré nom d'une pipe ! Oui quand on comprend pas quelque chose, on a l'esprit embrouillé !
Bref...
On remet les niveaux à zéro, on recommence le jeu, on lance une autre partie. Nous voilà partis pour des lags à gogo.


L'histoire commence comme ça :
"Bonjour Kirito, j'ai besoin de ton aide, quelqu'un tue des gens, c'est affreux. Il faut que tu l'arrêtes."
"C'est dans un VRMMO ?"
"Oui."
"J'accepte."
Sans ciller des yeux, ce petit diablotin part une nouvelle fois dans les réalités virtuelles alors qu'il y a passé 2 ans dessus, et un an à sauver sa copine piégée par un manipulateur fou. Je crois que le refaire partir à la chasse du plus gros fumier du monde qui tue des gens dans le jeu comme dans le vraie vie, ne va pas remonter de bons souvenirs. Mais de toutes façons, qu'est ce que je dis, c'est pas le même jeu, ça change tout !
Kirito le tueur en série planifie donc de résoudre le mystère, alors qu'il ne connaît pas du tout le jeu. Pourquoi lui demander son aide ?
Sa copine accepte elle aussi la chose comme ça.
"Allez mon petit Kirito, n'oublie pas de tuer le maximum de personnes, de montrer à quel point tu es le big boss du jeu et de tomber sur de nouveaux personnages enrichis de pathos, de préférence des filles !"
"T'inquiète, j'ai que ça à faire de toutes façons, mes études peuvent attendre !"
"Quelles études ?"
(rire mutuel et con)


Le nouveau personnage qu'on va rencontrer est alors une tireuse d'élite et... Hopopop ! Eh chef ! On lui fout de quelle couleur ses cheveux cette fois ci ?
"Bah réfléchit crétin, nous on a qu'une couleur ! Eux ils peuvent en avoir des tas. Pense alors à mettre une couleur qui puisse s'attacher aux personnages parce qu'ils se ressemblent tous."
Pas con, rose, déjà fait, blond aussi, noir (classique), châtains fait, bleu ... Oh merde patron, on avait prévu bleu, mais on l'a déjà fait avec Asuna !
"Eh mince, elle pouvait pas garder son roux ?! Bon garde le bleu, mais change un peu la nuance."
Et c'est comme ça qu'est né ce personnage, que je regrette aussitôt d'avoir vu sa tronche.
Pour nous faire éprouver de l'empathie, l'animé va alors à outrance, nous spammer de jolis flashbacks, où on voit la pauvre bleu (j'ai oublié son nom), vivre un épisode traumatisant. Dès le troisième épisode, on a même pas commencé à s'habituer à elle, qu'on nous la présente direct comme une victime.
"Oui mais Siegfried, dans Lost, c'est la même chose !"
Oui mais au moins, les personnages sont pas manichéens.
Pitié, ils auraient pas pu distiller son passé de manière plus subtile ? Parce que là le message est écrit sur son front de manière cash = "AIMEZ MOI".
Et puis de toutes façons, je n'éprouverai pas d'empathie pour madame vu les conditions de l'accident qui sont juste ridicules.
Apprenez à reconnaître les fous avec Dora !
"Il a des yeux fous, avec de la bave aux commissures des lèvres, et des mouvements dégénérés. C'est un homme ? C'est un fou alors. Vous avez compris les enfants ? Yes we did it ! On va maintenant repartir pour le Mexique, yeah !"
La fille tire alors sur l'homme une fois innocemment, elle ne savait pas que ça allait faire ça et puis... L'homme meurt.
Ah..Non attendez, elle lui tire une deuxième fois, je pensais que la première aurait suffi, et puis, elle a pas eu de mouvements de frayeurs à l'écoute du bruit, ni à la sensation du tir ?
Bon là il meurt, c'est bon, elle va voir sa..
L'homme est encore vivant, il ne risque pas de pouvoir la tuer, mais elle lui tire une troisième fois en pleine poire.
"Bon ok, c'est quand qu'on l'envoie à l'asile psychiatrique parce que là elle crève le plafond, la petite !"


Bref...
Elle rejoint Kirito qui a (je ne sais pas pourquoi, fuck la logique) un personnage qui ressemble à un homme et à une femme. Mais en même temps, vous changez quelques trucs dans un personnage manga et cela devient une femme ou un homme, tellement il y a peu de différences. (C'est selon les dessinateurs bien sûr).
Bref, il y a forcément un malentendu pour avoir un petit moment ecchi. (Inutile et trop long !) Les deux protagonistes vont alors rejoindre un stand de tir où Kirito montre direct qu'il est trop fort dès le début avec son flegme habituel. Vous imaginez la même chose avec Einstein ?
"Oh arrête, mon équation, elle explique pas grand chose, je suis sûr que Newton il me dépasse."
Une brève histoire de la frime.
Ces derniers vont alors s'engager dans une compétition, où Kirito va utiliser son DISNEY (R) sabre laser.
Arrivé au dernier match, les deux tourtereaux (la fille commence déjà à avoir la bouche bée et à gober les mouches) vont peiner ensemble à ralentir l'histoire. Comment ?
Bah en expliquant tout.
Dans la petite caverne, ils vont blablater sur tout et n'importe quoi, et créer des théories (qui s'avéreront être justes) sur l'identité du tueur.


Alors je n'ai pas compris l'intérêt de tout décortiquer maintenant puisque leurs explications puent un peu la gratuité du suspense, et le manque de logique.
"Cet homme tue des gens dans le jeu, et il y a un gars qui les tue dans la vraie vie."
"Ah oui ! Mais... pourquoi ils ne les tuent pas seulement dans la réalité ?"
"Euh... bah autrement, on aurait jamais pu le savoir, t'es con ?"
"Ah oui ! Mais... attends, il y a pas des MJ qui peuvent le traquer ?"
"Euh... bah autrement, on aurait pas fait appel à moi, t'es idiote ?"
"Ah oui ! Mais... attends, pourquoi ils envoient pas des gens top secret pour empêcher les prochaines victimes de jouer ?"
"Euh... Tu sais que tu es une abrutie ?"
"Bah vu comment je suis posé sur ton ventre, avec mon regard dans le vide, et mes fesses pointées dans ta direction, tu sais, j'ai pas le bon rôle."
Et c'est parti pour de nombreux plans ecchi durant les explications... Pire que dans HOTD ! (Non j'exagère).


Bref, de toutes façons, je n'arrive pas à comprendre pourquoi on poursuit fortement un tueur qui a fait 3 victimes, plutôt que de chercher le scientifique incompris qui a fait plus de 2000 victimes ?


Pendant ce temps là, les personnages qui servent à rien (tout ceux de la première saison), vont faire comme dans Dragonball.
"Nous avons été dépassés par l'histoire principale, maintenant Sangoku est dix fois plus fort que nous, bon... Au moins, on peut visionner leurs victoires, et bouffer du temps d'épisode avec nos tronches ébahies et nos remarques pas piquées des hannetons."


A la fin, il y a une confrontation nulle, très rapide, et très saccadée. Le gentil gagne ! Youpi !
Et puis, comme on a pas fait assez de scènes de viols et de pathos (le mec qui a écrit le bouquin a un gros problème avec ça), la fille va se faire attaquer par son poto qu'on voit à peine trois fois dans l'histoire, histoire de dire "eh regarde, tu t'y attendais pas !". Mouais... C'est pas vraiment comme si j'attendais quelque chose d'intéressant.
Résultat, ils auraient pu finir avec un assassin inconnu, ils ont voulu jouer la carte du bluff. Ils ont pris un coup critique de cliffhanger car rien dans l'animé nous indiquait la vérité, ni qu'il était fou. Ils ont pris un coup fatal de réalisme, une fois de plus, car le fou est encore le type fou qu'on voit depuis le début. Celui là même, gueule de nombreuses fois le nom de la personne. Pourquoi pas !


La fin de l'arc se finit alors avec tout le monde au bar du seul mec qui travaille, les autres, c'est indemnité de l'Etat pour avoir assassiner des gens dans un monde virtuel. Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer que le bar est orienté américain avec le juke-box, les tartes à la pomme style diner, les cartes des Etats-Unis, et une célèbre affiche d'un groupe 100% américain, eh oui, les Who ! Sans déconner !


Le deuxième arc lance les héros (dans 3 épisodes à peine) dans une histoire plus intéressante car au moins, elle n'essaie pas de créer de la tension, là où il n'y en a pas.
"Si vous ne récupérez pas la lame excalibur, eh bah, il y aura une grande désolation dans le monde du jeu, dépêchez vous héros !"
Mince, mais ça existe pas ce genre de quêtes chronométrées, et puis, où sont les autres personnes qui jouent dans ce jeu ? Pas très fair-play le groupe de Kirito ! Et aussi, vous croyez me faire avaler le fait que la fille du jeu avec les flingues va se ramener dans un jeu où elle sera niveau 1 pour faire un raid de niveau élevé ? Les vêtements ne font pas le skill et les niveaux.
Durant l'histoire, Excalibur sera mêlé aux mythes nordiques, mouais, pas sûr que ce soit historiquement vrai.


Le troisième arc commence lui aussi très mal.
"Ah tiens, on a une nouvelle opportunité de créer un nouveau personnage ! Faisons travailler nos imaginations !"
Une fille (encore une !) introduite en énorme victime du sort, dont l'amitié avec Asuna se creuse encore plus vite qu'avec un marteau-piqueur. Super.
Ce que je déteste le plus, c'est qu'ils ont essayé de mettre sur la table la maladie de la fille en passant par des regards évasifs, des sous-entendus non dissimulés, et puis une petite dose de "Oh non, je ne peux pas te dire mon secret, je veux pas, je suis trop timide."
Oh que c'est mignon, ça serait plus logique si la fille n'avait pas voulu qu'Asuna vienne la voir en premier lieu. Au final, c'est de la manipulation, elle simule une gêne, pour que la personne soit mise en tort, et qu'elle veuille à tout prix se faire pardonner. Mince alors, on dirait Benjamin Linus !
Bref, après ça, on passe par des moments tous plus niais, la visite de l'école avec l'intelligence artificielle sur l'épaule : tout le monde accepte ça comme ça ! (Le pire ça a été la lecture, j'avais envie de me mordre le bras d'autant de mièvrerie aussi pitoyable.)
En même temps, je peux comprendre, le Japon est un pays de la technologie, et ils ont des idées assez extrêmes concernant les robots, comme quoi ils auraient une âme. On verra quand on sera tous dans un paradis artificiel... à moins qu'on y soit tous déjà dedans ? Petit message aux robots : Laissez nous sortir de Tranquility earth, merci.
Il y a aussi le moment où elle l'emmène dans son ancienne maison, ou bien le moment où elle lui donne les clés pour braver les obstacles de sa vie comme la mère trop autoritaire.
"Prends le taureau par les cornes" mais attends Asuna, c'est juste une stupide expression, elle ne va pas direct se mettre en tête qu'elle doit emmerder sa mère pour avoir ce qu'elle veut. Surtout que sa mère est juste ridicule. Je suis riche, je bois du vin sur une table aussi longue que ma... enfin, pas aussi longue que le dénouement du problème avec sa mère.
Tiens, vous avez des problèmes avec vos parents, emmenez les dans un monde virtuel, ils vont adorer être manipulés.
"Tu vois, les jeux sont importants dans ma vie."
"Mouais, c'est pas ça qui va te payer ton loyer et tes études."
"Euh...bah.. oh regarde ses petits lapins, ils sont trop mignons."
"Ah oui tu as raison, ce jeu est cool."


Bref, l'histoire se finit sous un arbre, tout le monde est présent à sa mort, ("Qui c'est qui meurt ?" "Putain ferme ta gueule, c'est un moment émotion !" "Qui est présent pour faire Kraal de Tranchebauge ?") et on a les personnages hyper tristes alors qu'on ne la connaît que d'à peine 5 épisodes ! 5 épisodes peut être, mais ils ont mis le paquet pour que le personnage soit empreint de misérabilisme !


Franchement, je n'aime pas beaucoup les animés de base, je l'ai déjà dit dans mon ancienne critique, mais je voudrais mettre le point sur autre chose. Je considère (et à vous de me juger) les animés comme étant des œuvres assez fades. Ils ont leur charme, mais n'ont aucune emprise sur moi, je préférerais toujours une mauvaise série à un bon animé car il manque quelque chose. Quelque chose qui pourrait relever la sauce.
Mais qu'est ce que que je chante ? Tant que l'animation reste l'animation, je la détesterai toujours.


Bon, je vais continuer d'aller creuser du côté des animés et mangas, on sait jamais, de la culture peut être sauvée, mais pas toute.
La fin du monde est proche, je suis seule dans mon bunker sur "mon" île. Peut être qu'un jour je trouverai quelque chose pour me donner espoir, à moi. Subversifried, vétéran de la guerre de Canfer, ex-élève de Bohring et crétin borné invétéré.
Execute.

Diegressif
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le 23 sept. 2018

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Diegressif

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