La veille du jour du Jugement dernier, soit le 29 Août 1997, un Terminator est envoyé au Japon afin de supprimer trois enfants et leur père Malcolm Lee, créateur d'une intelligence artificielle concurrente à Skynet nommée Kokoro. Une jeune femme, Eiko, est également envoyée du futur afin de sauver ces quatre personnes.
Première série animée tirée de la saga de James Cameron, lequel n'a pas participé à son élaboration, Zero a un peu le cul entre deux chaises. A savoir que les quatre premiers épisodes (sur huit au total) sont une copie conforme de ce qu'on a vu en particulier dans Terminator, comme l'assaut du méchant robot dans un commissariat, dans des scènes beaucoup plus sanglantes d'ailleurs, et l'éternelle fuite en avant des cibles potentielles face au Terminator. Sauf que là, Kyle Reese est une femme, et la personne à protéger un homme, ce qui changera quelque peu la donne, mais il est dommage que ça ne veuille prendre aucun risque dans l'écriture, car le fan de Terminator est en territoire connu. D'ailleurs, en guise de clin d'oeil à Genesys ou Dark Fate, le personnage de Malcolm Lee a comme femme de compagnie Misaki, et la dernière réplique de la série renvoie clairement à celle du premier Terminator.
L'animation, signée par Production I.G., est un peu faiblarde elle aussi, si on excepte que c'est plus violent que dans aucun autre film de la saga, mais à l'image de Dark Fate, on sent bien que personne ne sait vraiment où aller avec Terminator, car pas une seule fois (si on excepte une fin alternative de T2) la fin de la bataille dans le futur n'est envisagée, ou alors on refait, peu importe finalement que ça se passe cette fois au Japon, la même, mais depuis des décennies.
Je peux même pas dire que j'ai pris du plaisir à voir ces huit épisodes, tant je m'attendais à tout (sauf que le Terminator, proche du T-800 dans l'esprit, a une arbalète dans son bras droit ; super !), sauf que je me disais qu'il est vraiment temps que cette saga, ancrée dans les années 1980 et 90, s'arrête pour de bon.