Série historique se déroulant dans les années 60, The Astronaut Wives Club ressemble beaucoup à une de ces séries dans la lignée de Desperate Housewives, mais seulement au début, car d’épisode en épisode, on découvre de nouveaux sujets abordés par les réalisateurs, le mariage, le racisme, l’adultère et bien sûr la vie des femmes de cette époque, sur fond de guerre froide, voulant prouver la suprématie américaine avec la course vers la Lune.
Suivies par le magazine Life, les femmes d’astronaute affirment chacune leur caractère, mais globalement, je retiens surtout le personnage joué par Yvonne Strahovski (grâce à qui j’ai découvert la série, merci Chuck !), Rene Carpenter, qui est de loin la plus intéressante, celle qui, à première vue était simplement la belle blonde aux tenues hautes en couleur, va finalement prouver qu’elle n’est pas simplement la femme de Scott Carpenter, elle est aussi une femme qui va montrer son talent pour l’écriture. C’est le personnage qui va prendre toute l’attention que l’on peut porter aux autres personnages féminins, beaucoup moins mémorable et plus fermé dans leur rôle de femme au foyer (il y a bien sur quelque exception comme Annie Glenn par exemple).
Certains événements vont changer le ton principal de la série, pour ainsi montrer que chaque action qu’effectuent les astronautes, a des répercussions, pas seulement sur le public, mais surtout sur leurs femmes, qui sont obligées de vivre en essayant de tout gérer, ce qui n’est pas toujours facile.
Alors malgré des moments longs et parfois chiant, The Astronaut Wives Club réussit à captiver l’attention, pour peu que l’on essaye de s’intéresser aux sujets abordés. Une bonne et courte série qui aura été plaisante à regarder.