"Une femme s’assoit sur la banquette d’un diner.
- Mon mari a un cancer en phase terminale, j’aimerais que vous le sauviez.
L’homme sort son livre, regarde une page à l’intérieur. Il regarde la femme en face de lui.
- Il va falloir que vous coupiez 100 arbres de votre voisinnage.
- Quoi ?
- Si vous voulez que votre mari n’ait plus son cancer, il faut que vous coupiez 100 arbres de votre voisinnage."
Voilà l’idée incroyablement "origéniale" de la série. Un homme totalement impassible, assis sur une banquette au fond d’un diner. On quémande, on reçoit une réponse.
- La réalisation ? Des champs-contre-champs.
- Le son ? Des dialogues.
- Le décor ? Une table et deux banquettes face à face.
- Les acteurs ? Un homme face à plusieurs.
2 saisons, la première est incroyablement prenante, on reste ébahi par ce que les personnages sont près à faire pour réaliser leur demande. Et ces personnages reviennent pour discuter avec ce mystérieux personnage et leur dire comment avance leur progrès sur l’objectif que leur a été fixé. La deuxième est assez identique que la première avec d’autres personnages, un peu rébarbatif donc mais tout de même accrocheur.
Une question se pose ici ; Jusqu’où sommes nous capable d’aller par foi ? Un homme que l’on ne connaît absolument pas, dont on vous a dit qu’il accomplissait des miracles, vous donne la possibilité de réaliser vos prières. On se demande alors si c’est Dieu ? On préfère ne pas savoir de peur que tout s’arrête. Mais en même temps on brûle d’envie qu’il nous dise tout. Et on se met rapidement à la place des autres personnages et on se pose la question si nous aussi on serait capable de le faire. Et nous voilà embarqué dans un problème éthique avec nous-même… Et voilà encore une histoire d’éthique… Pas vraiment, parce qu’on est tellement spectateur, on ne connaît rien du monde extérieur, seulement le fond du diner et cette table que quelque part on est nous même totalement écarté de l’action. On devient des voyeurs dans l’intimité des gens qui veulent tant exaucer leurs vœux. On regarde et on ne s’arrête plus.