Ah mais, zut flûte, je n'ai pas encore écrit sur The Borgias !
Regardée à la suite de Game of Thrones, la série a souffert de l'effet de comparaison, et n'a pas réussie à obtenir de ma part fascination, addiction, ni même concentration.
L'histoire est celle de la "maison" Borgia, cette famille d'origine espagnole dont le père, Rodrigo (neveu du pape), deviendra par le biais de basses manoeuvres le cardinal élu parmi ses pairs pour devenir le Pape Alexandre VI.
Au Vatican, cette élection douteuse et les frasques de la famille Borgia suffiront à créer autour du clan un vaste cercle de conspirateurs déterminés à éradiquer par tous les moyens, même par une invasion de l'armée française, l'homme assis sur la Saint Siège.
Dans l'ensemble, The Borgias manque de dynamisme et n'est pas à la hauteur des promesses lubriques et sanguinolentes dont on nous a tant et tant parlé. Sulfureux certes, machiavélique, conspiratrice, la série n'est pas sans qualité mais fait pâle figure lorsqu'elle est regardée juste après Game of Thrones. Une série un peu molle, regardée d'un oeil de moins en moins attentif, légèrement grisé de lassitude.