Sex and the City où le sexe est remplacé par la guimauve
L’adolescence de Carrie Bradshwaw, oui, oui le personnage principal de Sex and the City. Sauf que sans le mordant de la série (je dis bien la série), martelée de tubes des années 80 ou de reprises inutiles, peuplée de drames familiaux vus et revus (la maman vient de mourir, la soeur de 14 ans fait sa crise et rue dans les brancards, le papa se retrouve à élever seul ses deux filles…), de centres d’intérêt limités pour un public adulte (en fait de sexe, on parle de perte de virginité et en fait de mode on évoque le goût de l’ado pour barioler au vernis le sac en cuir vintage de sa mère), le personnage n’a RIEN avoir avec ce qu’on pourrait imaginer d’une jeune Carrie, les dialogues sont nullissimes, on essaie de faire des clins d’œil à la série d’origine (le plan sur la fenêtre, le discours sur Manhattan, le père qui appelle sa fille « kiddo », tout comme…Mr Big qui deviendra son mari – pas glauque du tout). En plus lors d’une scène en boîte, deux gays expliquent à Carrie que bien sûr que si, elle a déjà rencontré un homosexuel, il suffit qu’elle cherche le mec de son entourage qui s’intéresse à la mode et qui n’aime pas le sport…Alors que la série de départ avait le mérite de ne pas traiter du sujet de l’homosexualité sous un faux angle de tolérance, là, on y va à fond les ballons dans le cliché.
Bref, je dis non.