The end of the Fucking World est une mini série de 2h40 au total qui se veux clairement original quant aux sentiments et émotions qu'elle traite. Imprévisible et drôle à grand coup de flash back réjouissant dès le premier épisode, nous comprendrons que les deux anti héros adolescents sont très (très) bien écrit et superbement incarnés. L'un se veux à moitié psychopathe. Il refoule ses émotions pour ne ressentir que le plaisir de tuer des animaux, regarde le monde d'un air presque désabusé, écoute de la musique des années 60 et choisis bien ses phrases avant de s'exprimer. Sa moitié en apparence instable et suicidaire est en fait plutôt pragmatique et optimiste. Ils ont des vies mornes, normales et plutôt déprimantes et tout deux le savent. Leur rencontre est déjà culte et leur relation vas évoluer à travers une série d'évenements tragiquement comique au cours de leur fuite de la réalité. De l'humour noir parfois glauque, des répliques et des sons cultes, des passages violents, le passage à l'âge adulte et des plans séquences brutes sur les formes donnent une immersion totale dans l'histoire. Un scénario et une réalisation digne d'un film indépendant menés avec douceur dans un monde violent, des couleurs et paysages très travaillés, et surtout une complicité qui lie les deux loustics relèvent bien le niveau des mini séries pour 2018. Vivement la saison 2.