Après avoir été lamentablement tuée par une rangée de caddies de supermarché, Eleanor se retrouve dans le meilleur des paradis, réservé uniquement aux meilleurs des meilleurs des êtres humains, pour son travail d'avocate luttant contre la peine de mort et construisant des orphelinats au Bangladesh. Seul petit problème, elle n'est pas cette Eleanor, elle n'a jamais lutté contre la peine de mort et elle n'a jamais faire construire d'orphelinats au Bangladesh ; la vraie Eleanor était une véritable égoïste qui vendait en toute connaissance de cause des médicaments inefficaces à des personnes âgées. Un cas assez extrême, ce qui ne va pas empêcher notre protagoniste devant ces circonstances peu conventionnelles, et avec l'aide d'un défunt professeur d'éthique, d'essayer de s'améliorer tout en ne se faisant pas griller...
Une sitcom pas comme les autres, il faut clairement le dire et c'est tant mieux. Cette saison 1, divisée en 13 chapitres, donc 13 épisodes, qui se suivent aborde un sujet qui ne peut que nous toucher : l'amélioration de soi et de son rapport aux autres ; le tout sans jamais se départir de son aspect comique et sans jamais tomber dans la mièvrerie à deux balles. Et dont l'intérêt est sans cesse relevé par des rebondissements qui ne manquent d'être aussi inattendus qu'excitants et un twist-ending,
saveur Jean-Paul Sartre,
de gros malade qui donne envie de se jeter sur la saison 2 .
Pour finir, on oubliera pas de signaler un excellent casting, dominé par une Kristen Bell aussi pétillante que drôle ; j'ai été aussi conquis par elle que par le contenu de la série elle-même.