"The good wife" est une série qui a su garder une qualité intrinsèque incontestable sur 7 saisons, ce qui en soi est déjà un exploit. Bien sur il y eut quelques coups de mous, mais globalement je me suis eclaté du premier au dernier episode.
C'etait un plaisir de vivre ces quelques années avec un casting sans fausses notes, de suivre la transformation d'une Alicia effacée derrière son mari aux grandes ambitions politiques avec quelques casseroles au cul, en avocate douée et de plus en plus maitresse de son destin.
Le monde des avocats américains m'a toujours fasciné, et les arcanes de la politique US egalement. C'etait donc gagné d'avance si les scénarios tenaient la route sur la distance, et que les persos etaient un tant soit peu fouillés.
Si sainte Alicia a mis un moment à se démarquer et montrer les crocs, toute la galerie de seconds roles m'a d'entrée mis à l'aise et accroché le regard. De Eli à Jason Crouse, en passant par la famille d'Alicia, les membres du cabinet d'avocats, les persos récurrents du bureau du procureur, du barreau ou de l'appareillage politique, sans oublier les nombreuses apparitions de Michael J. Fox, tout ce beau monde evoluait dans un monde tangible, sans le clinquant d'un "Suits" ou les à cotés romanesco-politico-thriller d'un "Scandal".
Pas d'esbrouffe déplacée, mais la vie quotidienne d'une anti-héroine du quotidien justement. Avec ses errements, ses remises en question, ses choix personnels, ses tiraillements entre carrière et famille...
Une joie, à peine ternie par un dernier episode bien etrange et, il faut bien l'avouer, décevant comparé à ce que l'on pouvait en attendre.
M'enfin, ce n'est pas ce que j'en retiendrai. Je me souviendrai plutot d'une série bien montée, bien jouée, bien pensée. Et surtout, qui m'a procuré des heures de plaisir.