Vous l'aurez compris, la cerise c'est notre délicieuse et authentique Elle Fanning. Le piètre gâteau, c'est cette vie de cour au fin du XVIIIème en Russie.
Je ne m'attendais pas à un miracle, mais là c'est difficile de faire pire. Si l'on exclut les costumes et le casting, que reste-t-il de comestible? Musique immonde comme dans 90% des séries, réalisation parfaitement banale, dialogue digne d'une mauvaise farce (je reconnais honnêtement que ce film se veut en être une), etc. Mais le pire tient en deux choses: les mises en situation sont ridicules sans une once de surprise quand on a compris le mécanisme qui opère; ensuite l'aspect historique est balayé d'un tel revers que c'est un élément qui n'apporte rien à l'œuvre.
Oui je sais, tout bon woke qui se respecte va se régaler par petite touche comme une revanche sur la médiocrité du patriarcat poussé dans ses extrêmes. Malheureusement mes dames, on se trouve un peu dans le même cas que le film "Django Unchained" de Tarantino, dans lequel les esclaves noirs sont plus bêtes que des singes. Ici, on voudrait nous faire croire que les femmes n'ont guère eu l'opportunité d'influencer la grande Histoire jusqu'à leur récente émancipation (prostitution galopante des étudiantes, exploitation de la pédophilie à des fins d'ego et/ou mercantiles sur internet, femmes partout dénudées pour vendre moult choses ou encore actrices qui se payent le droit de porter plainte après avoir couché pour réussir). Prenez le temps de vous renseigner en profondeur sur l'histoire du monde et vous y verrez tout le contraire sur bien des égards.
Je vous laisse, car je ne voudrais pas empiéter sur votre temps que vous consacrez à l'étude approfondie et divertissante s'il en est, de toute cette floppée de séries qui ont pour maitre mot: attirer le quidam vers qui l'âme est perdue.