Ah, The Jinx, ou comment HBO a transformé la téléréalité du crime en un thriller plus palpitant que la dernière saison de ta série préférée. Dès le départ, tu sens que ce n’est pas une simple histoire de détectives en herbe. Robert Durst, c’est un peu le "héros" que personne n’a demandé, mais dont on ne peut pas détourner le regard. Genre, c’est quoi cette fascination morbide pour un milliardaire qui a des histoires aussi sombres que le dernier café que tu as oublié de sucrer ?
La docu-série se déroule comme un polar de Scorsese, sauf que là, c’est bien réel. On navigue entre disparitions mystérieuses, procès rocambolesques, et confessions murmurées avec une ambiance de thriller psychologique digne des meilleurs Hitchcock. Les témoignages sont si bien orchestrés que tu te surprends à jouer les Sherlock Holmes, prêt à appuyer sur pause pour résoudre le puzzle avant tout le monde... ou pas.
Le réalisateur, Andrew Jarecki, c’est un peu le type qui s’est dit : "Tiens, et si je faisais un documentaire où chaque épisode est plus déroutant que le précédent ?" Et il a bien réussi son coup. Les cliffhangers te laissent en PLS sur ton canapé, surtout ce final. Ce final. Un micro, un murmure, et soudain tu ne sais plus si tu regardes une série criminelle ou un show de télé-réalité tellement énorme que ça pourrait être scénarisé.
Mais là où The Jinx sort vraiment du lot, c’est dans la manière dont il brouille les frontières entre réalité et fiction. Tu te retrouves à douter de tout, même de ta propre tasse de thé, tout ça grâce à un montage qui pourrait rendre jaloux n’importe quel réalisateur de films noirs.
En résumé, The Jinx, c’est l’histoire vraie qui te fait dire : "Non, mais ça, ça ne peut pas être vrai… Si ?" Puis tu reviens en arrière, tu remates la scène et tu restes bouche bée.