Série pour laquelle je n'attendais pas grand chose et dont le choix s'est surtout porté sur le fait que l'un des personnages principal de la série était Clive Owen. Les notes sur SensCritique m'ont évidemment poussé aussi à foncer car la milieu médical dans lequel évolue la série n'est pas forcément celui que je préfère.
Néanmoins, on est évidemment bien loin d'Urgences. Nous voilà plongé dans le New York du début du vingtième siècle où la médecine n'est pas encore celle que l'on connait aujourd'hui mais qui n'en était pas moins à l'heure des progrès et des avancées à pas de géant.
En deux saisons, The Knick nous transporte de bout en bout avec des sujets également très forts en arrière-fond, hors découvertes médicales (le racisme de l'époque, l'avortement,...). La série est dense de bout en bout et elle le doit aussi à des personnages particulièrement bien écrits dont tous ont un rôle à jouer. Personne n'est tout blanc ou tout noir dans The Knick et rares sont finalement les personnages à garder un tant soi peu un peu de moralité et une vertu à toute épreuve.
Le casting est évidemment impeccable et la deuxième saison est au moins aussi dense que la première si pas meilleure.
Je terminerai par dire que la réalisation de Soderbergh est excellente et que c'est sûrement par ce biais que le bonhomme est parvenu à me captiver (je ne suis pas un grand fan de ses films).
PS: la musique de Cliff Martinez est un pur régal.