- Critique du pilote:
Très bon premier épisode de cette série relatant la vie d’un hôpital américain à l’aube du XXe siècle. La scène d’ouverture est vraiment bien foutue et nous plonge tout de suite dans l’ambiance.
Ce pilote installe les bases de tout ce qui devrait nous attendre au long de la série : noirceur, cynisme, scènes d’opérations chocs et réalistes. Le tout sur une musique électro hypnotique qui contraste avec ce décor du début du XXe siècle. L’ambiance est sombre tout comme la photographie. Le scénario laisse à penser que l’on aura une série solide qui se veut le plus proche possible de la réalité. Pour cela rien nous n’est épargné des scènes de chirurgie. Si l’on a, il semblerait, affaire à une série médicale, on est très loin d’un Docteur House. Non, ici pas vraiment humour, la tension est palpable et l’atmosphère est lourde.
Le personnage de Clive Owen, chirurgien talentueux et tournant à la cocaïne a l’air sombre et torturé. Et la venue d’un docteur noir remplaçant son ami et collègue décédé récemment ne va rien arranger. Avoir confié le rôle principal à un acteur qui a déjà énormément prouvé au cinéma n’est pas anodin et révélateur de cette tendance des acteurs de cinéma à s’intéresser au monde des séries. Ici Clive éclabousse de sa classe le pilote. Convaincant, en plus de donner du cachet à la série, il semble vraiment habiter le personnage.
Bref, bonne mise en scène, bons acteurs, musique accrocheuse et photographie soignée, The Knick est vraiment prometteuse.
- Bilan de saison 1 : Au final pas grand chose à rajouter par rapport à ma critique initiale, The Knick est la hauteur de mes espérances. La saison 1 tient toutes ses promesses donnant à toutes les intrigues un traitement satisfaisant et plus qu'équitable. Car si Clive Owen est la pierre angulaire du show on pourrait presque imaginer une saison 2 sans lui, tellement tous les personnages sont bien écrits et interprétés. Bon après Clive Owen reste quand même au-dessus du lot, faut pas déconner hein, le mec est impressionnant de charisme et délivre une partition quasi-parfaite. Après Matthew McConaughey dans True Detective, Cillian Murphy dans Peaky Blinders, cela fait plaisir de voir un acteur de cinéma avec une telle classe dans le monde du petit écran.
Mais la série, outre par la force de son casting vraiment impeccable marque par son ambiance soignée, ses lumières froides, son réalisme accru et cette musique électro anachronique qui donne un rythme certain à la série.
Si je devais mettre un bémol, comme au final pour toutes les séries historiques, ce serait peut-être sur le scénario , souvent trop convenu puisque ne laisse pas forcément place à toutes les folies.
Une des meilleurs séries du cru 2014, et quand on voit des mecs comme Clive Owen et Steven Soderbegh à sa tete le futur de la série ne peut être que lumineux. Et cela laisse à croire que le monde des séries promet vraiment de belles choses à venir.
Ps : Cet épisode 7 !