En 1900 la chirurgie ressemblait davantage à une boucherie organisée qu'à ce que nous connaissons aujourd'hui. C'est pourtant une période charnière durant laquelle nous avons fait beaucoup de progrès dans les techniques opératoires ainsi qu'en connaissances pures.
The Knick -abréviation de The Knickerbocker Hospital qui a fermé ses portes en 1979- nous emmène dans un Harlem (New York) où il n'est pas toujours facile d'être à l'avant garde aussi bien scientifiquement que socialement.
J'ai trouvé cette série sympathique, honnête voire bonne sans être extraordinaire, aussi bien dans la forme que sur le fond (pour un profane en médecine comme moi). Elle nous gratifie d'un exceptionnel épisode 7 dont je me souviendrai longtemps, les autres n'étant malheureusement pas faits du même bois. Au final je la trouve assez contemplative, sans qu'elle soit ne accompagnée d'une poésie, d'une narration, de performances d'acteurs notables, d'une subtilité qui donnerait au tout une certaine consistance, une vraie épaisseur.
Même la narration est assez sage au final malgré les thèmes abordés. La réalisation est de très bonne facture (mention spéciale à la musique) mais une bonne réalisation, seule, n'a jamais fait une excellente série.