1979, l'histoire retrace les manipulations de Martin KURTZ (Michael SHANNON), un responsable du Mossad qui essaye d'arrêter un palestinien appelé ‘Kahlil’, auteur d'attentats à la bombe contre des cibles juives en Europe, notamment en Allemagne de l’Ouest. Pour cela, il recrute une jeune actrice britannique (Florence PUGH, révélée dans The Young Lady) par le biais de son agent Gadi (Alexander SKARSGÅRD) afin d’infiltrer la cellule palestinienne…
Le Sud-Coréen PARK Chan-Wook (Old Boy) réalise les six épisodes de cette minisérie qui prend son temps, au risque de générer l’ennui par moment. De plus, on ne meurt pas d’envie de savoir la suite à la fin de chaque épisode, mais on est quand même tenté d’insister. Bref, The Little Drummer Girl navigue sur un faux rythme et c’est un peu déconcertant.
En outre, les histoires d'espionnage sont souvent complexes, et dans ce cas l'intrigue n’est pas toujours très claire. On arrive à suivre les grandes lignes mais personnellement de nombreux détails m'ont échappés. Les scènes manquent de continuité et le tout n'est pas très limpide. Par ailleurs, l'ensemble est plutôt bavard et il y a peu d'action.
Visuellement, la mise-en-scène m’a évoqué les tableaux de HOPPER avec ses couleurs vives et ses décors dépouillés.
Dans le genre série d’espionnage, Homeland ou Le Bureau des Légendes sont autrement plus captivantes, et puis le monde a tellement changé depuis les années 70…