En toute objectivité, dans cette série, il y a un peu (voire beaucoup) de tout ce que j'aime. Elle est donc forcément un peu (voire beaucoup) bien. En toute modestie.
En toute franchise, je trouve que cette série fait preuve d'une grande modernité dans son genre. Encore une fois on utilise le propos d'un sorcier qui se découvre et se retrouve à apprivoiser ses nouveaux pouvoirs dans une école. Bon c'est du merveilleux, on s'attend à un Poudlard en force... et .... oui mais ... non, pas tout à fait. Plutôt l'équivalent de Yale mais pour les sorciers. Un truc qui en jette, mais on en veut même chez nous les moldus. Une espèce d'univers très ancré dans notre monde contemporain sur lequel vient s'immiscer un monde communiquant - celui de l'école et des sorciers.
Cette série balance entre le fantastique et le merveilleux, mais se cogne aussi au conte et à l'horreur parfois. Saupoudrez ce mélange de quelques pincées d'humour potache, mixez quelques intrigues et faites naviguer votre audience jusqu'au dernier épisode sans avoir eu le temps de cligner.
Je crois que le second degré qui est utilisé dans cette sérié est pour beaucoup dans sa modernité. Le langage utilisé est plutôt argotique, très quotidien. L'humour est simple et les références sont très modernes et populaires. La musique l'est aussi.
The Magicians est une série très rafraichissante, car elle mélange de nombreux codes, et de manière assez inédite selon moi.
Je me suis fait ensorceler jusqu'à l'épisode 13 sur lequel une sorte de retour à la "réalité" a opéré. Une chute d'enfer qui marque le signe d'une prochaine saison poignante !