Prenez Tom Hiddleston, rajoutez à ses côtés un excellent Hugh Laurie, saupoudrez le tout d'un peu de vangeance et d'armes, mélangez bien et enfournez à 250°C. Après 50 bonnes minutes de cuisson, vous voilà avec le rafraîchissant "The Night Manager".
Adapté d'un roman écrit en 1993, la série s'accorde quelques libertés pour se rendre plus cinématique.
Je ne suis vraiment pas friand des œuvres d'espionnage. Bien que je les regarde, je n'apprécie que très peu les James Bond (surtout les derniers). C'est pourquoi, quand j'ai commencé The Night Manager, je partais avec un léger à priori.
Néanmoins, la potentielle puissance émergeant du casting m'a fait continuer même après un pilote un peu trop bateau à mon goût.
Bien heureusement pour moi, l'histoire s’emmêle et deviens de plus en plus palpitante au fur et à mesure des épisodes.
Pour m'expliquer, je vais devoir un poil spoiler, d'avance sorry !!!
La vengeance pousse notre petit gardien de nuit presque ordinaire à aller très loin pour faire tomber le très gros trafiquant d'armes. Son intégration se fait difficilement et on se questionne souvent sur le côté auquel il appartient.
C'est ce flou entre noir et blanc, entre gentil et méchant qui s'incarne dans le personnage de Pines qui est selon moi un des plus gros points forts de la série.
Le personnage très mystérieux de Roper (Hugh Laurie) est très intrigant. Tantôt berné, tantôt manipulateur avec un coup d'avance, on ne sait jamais ce qu'il pense ni ce qu'il sait.
J'ai commencé à regarder cette série pour son casting, et c'est en effet son très gros point fort selon moi. Tirant à bout de bras l'intrigue, Hiddleston et Laurie sont arrivés à me faire aimer de l'espionnage, genre que j'essaye d'éviter le plus possible.
Avis par Hippolyte de la Team Décodeur.