Cela commençait si bien... Le pilote était irréprochable: un suspense bien distillé et contenu, un mystère insoutenable qui plane, l'interprétation impeccable des acteurs, une photographie sensible, un sens du cadrage artistique, pour un final qui donne le vertige.
Et puis ça glisse dans... l'insupportable niaiserie et l'enlisement scénaristique le plus complet.
Pourquoi ces choix narratifs aussi bateau et godiches? Et pourquoi faire endurer au spectateur environ 4 épisodes longs, chiants à mourir pour arriver à un final aussi abyssal de déception, pauvre, raté, NUL ?
The OA aurait pu être un chef d'oeuvre si les scénaristes ne s'étaient pas aventurés sur un chemin aussi plat, lisse, inintéressant et sans surprises.
C'est avec rage, ennui et enfin une profonde incompréhension que j'ai réussi à aller au bout de cette interminable saison.
Le plus insupportable dans tout ça est que la série aurait pu être magistrale. Comment ont-ils pu avoir un tel coup de génie pour ensuite s'effondrer aussi pitoyablement ?
Bref, The Oa rejoint la caste de ces séries qui se survendent sur leur pilote pour ensuite s'embourber dans des choix artistiques profondément douteux. Par paresse? Par manque de talent? Par mauvais goût ?
Il n'est, au final, pas très important de le savoir.