Si tu as vu The Office, le remake, la version amériaine, avec Jim et Pam qui sont si mignons, Dwight qui est si méchant et un peu drôle, et évidemment, Mickaël Scott, cet imbécile mesquin et touchant, tu pourrais essayer de jeter un coup d'oeil à celle-là, ça s'ra drôle. D'ailleurs, non, mais j'y reviendrais.
Si tu ne connais pas encore The Office, ni l'un, ni l'autre, mais que tu cherches une série à regarder, tu pourrais avoir envie d'y jeter un oeil, et de commencer par l'original tant qu'à faire ; c'est facile, c'est douze épisodes, en tout, deux fois six, d'une demi-heure, facile et drôle. Non, drôle on a déjà dit que ça l'était pas.
Le pitch est assez simple, chez Wernham-Hogg Paper Company on vend du papier, on est fournisseur et distributeur ; il y a une dizaine de vendeurs, quelques manutentionnaires et le manager, David Brent. Le héros ? Disons le personnage principal de notre faux documentaire. Ah oui, tout ça, c'est un documentaire, interview caméra fixe, et images filmées en scred ; ça a l'air cool ! Et drôle, ah non, pas drôle.
Pourtant, on rit souvent, enfin, on rit des fois. Enfin, j'ai ri, et chaque fois que j'ai ri, je sentais un truc à l'intérieur de ma gorge se serrer, le truc qui te dit que c'est pas drôle et que tu es un salaud. Parce que ce n'est pas drôle du tout ce qui se passe devant tes yeux. C'est même plutôt affreux, sordide et grinçant. Et chacun d'tes sourires te regarde dans l'reflet avec ses yeux noirs, et tu lis sur ta bouche tordue d'ce sourire mesquin : connard !
J'espère que je ne travaillerai jamais.
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