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The Office, l'histoire de simples bosseurs dans une entreprise de papier. Un environnement de travail qui peut sembler peu attirant mais se révèle une véritable boîte à rire. Avouez, on irait filmer à votre lieu de travail, on trouverait aussi le bizarre de service, la pipelette, la coincée du cul, le gros gourmand, le DRH avec ses conférences mensuelles à la con nous apprenant le béaba de la vie en société comme si on était des gosses, et surtout le con avec un peu de pouvoir qui fait des vannes pourries.
Adapter l'incroyable série originale au pays des burgers et des sitcoms aux rires pré-enregistrés, faut avouer qu'au départ, ca faisait plutôt peur ! Puis vient le pilote. Parfait copier-coller de la version anglaise. On garde donc ses marques et on découvre les nouveaux David, Dawn, Tim et Gareth, soit Michael, Pam, Jim et Dwight. On se rassure déjà par un casting à la hauteur et un esprit respecté. Cependant, à l'exception du fil rouge (Jim et Pam, la filière de la ville voisine qui se fait absorber,...) la version américaine va rapidement avoir sa propre autonomie et accoucher d'épisodes originaux et autant, voire encore plus culte que l'original. Je pense à "la journée de la diversité", du match de basket, où encore tous ces épisodes en relation avec sa bosse Jan. Le côté documentaire de la série est préservée et Steve Carrel joue superbement avec cette caméra-acteur. Les scénaristes font un boulot prodigieux puisque outre l'histoire certains disposent de rôles extraordinaires comme Ryan, Kelly ou encore Toby. Car outre notre Steve Carrel et les personnages secondaires (Pam, Jim, Dwight,...) ce sont surtout une pléiade de personnages tertiaires qui viennent pimenter la série: Creed, Stanley, Angela, Kevin et j'en passe... Tous ayant leur originalité, et tous frappant au bon moment pour le plus grand plaisir de nos zygomatiques. Des personnages tertiaires mais également secondaires arrivent et partent, permettant ainsi un rafraichissement du casting sans pour autant nous faire regretter les anciens. Andy, Karen, Holly, David,...
Seulement voilà, excepté les nouveaux personnages la série va vite avoir du mal à conserver le niveau. Dès la saison 5, le niveau diminue de plus en plus. La saison 7 a eu du mal à garder de l'intérêt, en plus marqué par
le départ de Steve Carrel. Et même si cela a permis de voir des apparitions de Will Ferrell, Ricky Gervais ou Jim Carrey, il est assez regrettable que la série sur la vie d'un boss survive sans ce dernier. Là où la version anglaise s'est terminé en apothéose sans temps morts après 2 saisons par le boss qui recoit son C4 et fait du porte-à-porte pour survivre, ici il retrouve sa belle, part à la campagne, happy end, et on continue la série avec ceux qui restent alors que le niveau n'était déjà plus là depuis 2-3 saisons. Ben oui, ca reste quand même la télévision américaine !
Ils auraient pu profiter de ce départ pour diffuser les 7 années de tournage et la conséquence de la diffusion sur tout ce petit monde et conclure plus que correctement... Mais non ! Au lieu de ca, le futur s'annonce finalement bien sombre pour les travailleurs de Scranton... Dommage, ca avait si parfaitement bien commencé...
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Créée
le 28 juin 2011
Critique lue 432 fois
3 j'aime
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