La première qualité d’un chef est l’humour…
Documentaire quotidien des employés d’une succursale, à Scranton, de l’entreprise de fabrique de papier, Dunder Mifflin. Le petit directeur de cette antenne, Michael Scott, est un excentrique égocentrique qui à la particularité de se croire l’homme le plus drôle du monde, mais son humour est du genre ‘lourdingue’ qui ne fait nullement rire et dont ses employés doivent supporter, malgré eux, à longueur de journée.
Alors, soyons clairs, j’ai failli laisser tomber dès la première saison et attribuer une note négative. Les 6 épisodes de la saison 1 sont vraiment exténuants et même gonflants. Je m’explique, tout est centré sur le personnage de Michael Scott d’un caractère et d’une attitude tout ce qu’il y a de plus horripilante et insupportable à suivre, tandis qu’en face, les employés reste totalement impassible avec juste des expressions exaspérer… 6 épisodes du même type, j’ai souvent hésité à couper court et passer à autre chose. Mais voilà, le casting général est vraiment bon et prometteur, quelques petits signes de relations semblaient pouvoir naitre de manière intéressante et puis la série est bien notée et réputée. J’ai donc comme même lancé la saison 2…
Et là, bien m’en a fait, doucement, les personnages se dévoilent, s’expriment et commencent à interagir entre eux de manière savoureuse, pendant que Michael Scott, lui, s’est relativement calmé, du moins il devient moins omniprésent et envahissant… L’équilibre se met en place au fil de la saison 2 et on tombe enfin dans une série comique avec des employés hétéroclites ayant chacun leur travers, leurs manies et personnalités : De Angela, la comptable blonde pieuse acariâtre à Stanley, l’afro morne et grincheux, de Pam, la réceptionniste mignonne et espiègle qui fomente coup bas avec son ‘ami’ Jim, le joli vendeur farceur, de Creed, l’ancien limite psychopathe à Dwight, le terreux lèche-botte, de Kelly, l’indienne moulin a parole possessive couplée à Ryan, le stagiaire hautain…. La liste est longue, la série est composée d’une bonne clique d’employés avec chacun un côté plus ou moins décalé.
Suite à la saison 2, tout s’enchaine agréablement et nos fainéants lurons du papier deviennent vraiment attachants, je me surprends alors à rire allègrement à certains moments… Et je me dis, quel plaisir ce serait de pouvoir travailler dans ce petit bureau de Pennsylvanie ; Parce que, faut pas s’y méprendre, ils passent plus de temps à faire des activités extra-professionnelles, des réunions pour des peccadilles ou réaliser une fête pour n’importe quelles raisons, sans compter le temps passé à se taquiner, se chamailler et régler leurs différents tout en supportant leur pathétique directeur… Le temps de travail est réduit à quelques minutes dans la journée à tout casser mis à part lors de défis absurdes… Le rêve de tout employé de ce retrouver en permanence en cours de recréé au sein de son lieu de travail. Bien sûr, des petites amourettes, dès fois improbable, se créé et des interactions avec d’autres filiales de l’entreprise, entraînant excursions rafraichissantes et dépaysantes. Enfin, le petit plus, c’est la révélation de leurs véritables pensés en aparté face à la caméra apportant du piquants supplémentaires.
Je suis à la fin de la saison 4, pour l’instant ma note est de 7, mais la tendance semble être à la valorisation, tant mon esprit se détend tous les soirs devant leurs pérégrinations quotidiennes.
[EDIT...]
Je suis arrivé au milieu de la saison 8, ma note est passé de 7 à 9, je complète donc ma critique :
De la saison 4 à 8, les personnages de The Office US s’enrobent et se complexifient avec pour chacun des histoires personnelles qui s’étirent et s’entrechoquent aux autres, créant des situations cocasses, émouvantes et hilarantes. Même Michael Scott devient un personnage qu’on apprécie et dont la peur qu’il s’en aille nous tiraille à certaines fins de saison… De nouveaux personnages viennent enrichir le bureau tandis que le rythme est soutenu et les rebondissements et intrigues deviennent légion et souvent surprenantes.
The Office US est une donc excellente série qui se bonifie de saison en saison ; et la bonne humeur ressentie au moment de lancer un nouvel épisode en est la preuve.