Malgré un concept intéressant sans être inédit, The Rain ne parvient pas à convaincre. Pourtant, et je ne sais pas vraiment l'expliquer, on se plaît à regarder les épisodes jusqu'au dernier disponible. Dans un premier temps, la série contient un nombre assez conséquents de plot hole et d'autres incohérences qui ne fonctionnent pas que ce soit à propos du virus et de ses conséquences ou même du quotidien de nos protagonistes. Le choix de personnages adolescents/ jeunes adultes laissent intervenir des intrigues amoureuses qui ralentissent l'histoire en plus d'être lourdingues au possible et de rarement tomber à propos, à tel point qu'il faut attendre la mort d'un personnage pour retrouver un peu de vitalité. Bien que l'on parvienne à s'attacher à deux ou trois d'entre eux, il faut reconnaître que Rasmus est trop souvent antipathique et ses acteurs (l'enfant et l'ado) très mal choisi : interprétations passables et physiques inexacts compte tenu de son âge. D'ailleurs, la performances des acteurs n'est vraiment pas à faire rentrer dans les annales, seuls les interprètes de Simone et Martin voire Patrick sauvent un peu la performance globale mais pour le reste c'est surtout un jeu pauvre et des gestuelles répétitives.
Et malgré tout ça, on a quand même envie d'avoir le fin mot de cette histoire, peut-être que la technique met son grain de sel. Il est vrai que la sobriété et la luxuriance des paysages et décors est plutôt plaisante, quant à la bande son, je la trouve très pertinente (Je n'ai passé aucun générique, il était clairement plus passionnant que certains épisodes).
En bref, c'est une série peu mémorable au potentiel inexploité, mais qui reste agréable à regarder.