« The Silent Sea » nous propose de suivre l’histoire d’un équipage coréen, parti explorer une station lunaire à l’abandon depuis 5 ans. Leur objectif: mettre la main sur de précieux échantillons résultants des expériences menées par les précédents scientifiques, dont il ne semble rester aucun survivant. Parmi eux, l’héroïne, la Docteure en astronomie et en biologie Song Ji-An (Bae-Doo-Na) en proie à de nombreux doutes, mais que le Capitaine refuse obstinément d’occuper. Autant le dire tout de suite, le pitch n’a rien de transcendant, d’autant que Life et Breach sont relativement récents, et l’on passe les premiers épisodes à redouter une énième reprise d’Alien. Pourtant, The Silent Sea a pour lui quelques atouts qui sauront faire la différence. Premièrement, il s’agit d’une série, ce qui permet de développer davantage les personnages. Tous ont quelque chose à partager, des secrets à livre et sont de plus, interprétés par un casting de qualité pour qui s’intéresse un minimum aux productions coréennes. Le scénario, quant à lui, finit par prendre son envol une fois passé le cap du troisième épisode, s’éloignant du monument cinématographique cité ci-dessus, et nous propose une histoire, si pas mémorable, pour le moins plaisante à suivre et intéressante. Enfin, l’esthétique globale de la série est renversante. Certes, ce n’est pas de la technologie de haute voltige, mais il s’en dégage certains plans joliment réalisés qui font que la série vous tape dans l’œil. Peut-être faiblard au cinéma, certains plans sont simplement grandiose pour une série. Au final, un excellent divertissement si vous cherchez une série pour débuter l’année.