Nous suivons le Docteur Baek Kang-hyuk qui revient d’une mission de guerre dans l’hôpital universitaire de Hankuk
Ju Ji-Hoon est excellent ici. Il donne à son personnage, une classe mais aussi une certaine arrogance en lui insufflant un petit air hautain et sarcastique et c’est plutôt jubilatoire.
Il constitue son équipe en privilégiant le savoir-être plutôt que le savoir-faire et j’ai apprécié cet aspect même s'il ne constitue pas l'essentiel. Ainsi, il « vole » un jeune interne Yang Jae-won, réactif mais manquant surtout de confiance en lui (Choo Young-woo très prometteur) et récupère une infirmière au style franc et direct, affranchie de toute convention sociétale coréenne qu’il surnommera Gangster (interprétée par la très jolie Shin Ha-young). D’entrée, on sait qu’il va y avoir quelques bousculades sur ce système hospitalier coréen asservi à la rentabilité. J’aime beaucoup l’image où notre irrésistible Dr Baek (oui moi je le trouve sexy et classe même avec une coupe de cheveux aussi pourrie !) enfile son gant de cet air décidé et caustique.
Ce qui semble être une énième série médicale se révèle finalement plus profonde que ce qu’elle semblait être. La réalisation est soignée, dynamique, sans temps mort et des dialogues bien ciselés. On suit Jae-won dans son apprentissage de chirurgien urgentiste : ainsi, à travers son regard parfois désemparé, on ressent ce manque de confiance qui est pourtant nécessaire à prendre des décisions sans aucun délai, si ce n’est celui d’une seconde. Elle nous montre également les difficultés d’un milieu hospitalier où le profit reste le nerf de la guerre…
En outre, même si le rôle semble lui être taillé comme un gant (c’est le cas de le dire !), pour autant, il n’écrase pas ses 2 collègues Choo Young-woo et Shin Ha-young.
Je ne regrette qu’une chose, avec seulement 8 épisodes, la série appelle une saison 2 que je ne manquerai pas de regarder.