L'individu le plus exploité de l'univers Walking Dead, s'échoue en France sans savoir vraiment comment il est arrivé là ...
Si Negan Smith n'a pas été défraîchi par Dead City, les charismatiques personnages de la saga (Rick, Carol, Michonne, ...) étaient un par un devenus insupportables.
Daryl Dixon avait résisté jusqu'ici à cette usure mais cette histoire mal développée, une distribution discutable et des seconds rôles peu approfondis affaibliront possiblement sa cote de popularité.
Saison 1 : Daryl
Le premier épisode est accrocheur ... et gâché par une fin qui laisse présumer malheureusement de ce qui vient ensuite ...
Les cadres et lieux de tournage sont bien choisis, les maquillages - à l'habitude - réussis, quelques touches d'humour agrémentent parfois l'ensemble mais ...
Les épisodes sont inutilement étirés, les retours en arrière sont maladroits ou inutiles, les dialogues sonnent faux et semblent forcés.
La France est décrite comme retournée parfois à une époque médiévale parfois à la deuxième guerre mondiale ... Parfois sinon comme une visite touristique ...
De vagues intrigues et péripéties secondaires, militaires, rêves, troc, retrouvailles ... ne montrent qu'improbabilités, parfois proches du ridicule.
Le contexte post-apocalyptique n'excuse en rien les comportements et agissement erratiques des uns ou des autres et nombre de résolutions impossibles, évasions d'endroits surveillés, vengeance différée sans raison claire ...
La bande-son est éclectique mais les morceaux "français" sont choisis maladroitement quand les autres sont des messages sans finesse.
Le dernier épisode ébauche peu explicitement une suite qui redonnera peut-être du souffle au personnage après cette saison poussive et son écriture paresseuse ...
Chacun cherche son chien ...
Saison 2 : Carol
Carol Peletier quitte les USA pour venir en France chercher son ami Daryl et le ramener à la maison, mais comme tout ne se passe jamais comme prévu ...
Très similaire, l'histoire tient en haleine au prix d'un bon nombre d'invraisemblances.
Les morts vivants ne sont là que pour justifier l'intitulé de la série (The Walking Dead: Daryl Dixon) et n'ont que rarement de réelles interactions avec l'histoire.
Les épisodes semblent bien souvent étirés.
L'interprétation et les dialogues tiennent ponctuellement de l'amateurisme.
Les affrontements sont plutôt mal chorégraphiés, et rarement crédibles.
Les interprètes principaux semblent ne pas pouvoir succomber et ont par ailleurs des compétences de combat hors normes.
Les décors et environnements sont bien choisis, si on occulte une fois encore cette étrange façon de vouloir représenter la France de façon trop ancienne.
Le déroulement pour l'ensemble est répétitif et tiré par les cheveux.
Jovial voisinage ...