Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce film, il m’a un peu blasé sans me déplaire. Il aborde les relations entre humains et androïdes. Entre maître et domestique. Entre amants. Entre parent et enfant. Par contre, celle entre le héros et Sammy n’avance pas assez à mon goût.
Le film nous prend gentiment par la main, ce qui n’est pas désagréable. Par exemple, quand on a la révélation que
le vieux est un androïde, on a une brève image qui nous rappelle ce modèle de robot parent en développement.
Les deux scènes construites autour des lois de la robotique sont super. Il faut que je relise Asimov.
La règle du café (abandonner la dichotomie humain/robot) m’a rappellé les tours de table de prénom/pronom dans les assos lgbt+, où nous étions priés d’abandonner la dichotomie cisgenre/transgenre, ce qui pouvait être difficile pour les nouveaux venus (dans le cas des assos lgbt+, il est fréquent qu’un mec cis-gay revendique au premier tour de table des pronoms « normaux »).
Pas déplaisant, mais pas transcendant non plus. D’où l’importance pour moi d’écrire ces lignes, ça aide à fixer. J’espère qu’elles vous aideront cependant.