Tokyo Ghoul: re est la troisième et dernière saison de Tokyo Ghoul (heureusement quand on voit la décadence saison après saison)
Après avoir été scotché par la saison 1, j'ai serré les dents tout au long de la médiocrité de la saison 2. Alors, autant vous dire que je ne savais absolument pas quoi attendre de cette saison 3. Avaient-ils pris conscience des problèmes et allaient-ils redresser la barre ? Ou avaient-ils embauché une tractopelle dans le staff et allaient-ils creuser encore plus profond ?
Les procédures d'embauche doivent être longues au Japon, car je n’avais pas réussi à remarquer la tractopelle dès les premiers épisodes...
Quel gâchis... Pourtant les idées sont là. Kaneki, qui après avoir été humain, mi-ghoul et mi humain, et complètement ghoul, devient un inspecteur qui traque les ghouls suite à son combat final de la saison 2 qui l'a rendu amnésique. On a ici une nouvelle branche scénaristique pour pouvoir développer la psychologique des personnages, etc. MAIS QUE NENNI !!
La première partie de la saison est d'une tristesse sur le plan de la profondeur des personnages, la nouvelle équipe de Kaneki est incroyablement insipide. Le seul point un peu près positif est la relation en Akira Mado et Kaneki.
La seconde partie, quand Kaneki retrouve la mémoire, est brouillonne... Tout le monde retourne sa veste toutes les deux secondes; le twist final concernant qui dirige vraiment le CCG tombe comme un cheveu sur la soupe et n'arrive pas a être crédible dans l'animé; on ne comprend rien au docteur/savant fou qui a créé Kaneki; et la transformation géante de Kaneki à la fin est encore plus mystérieuse que la création de l'univers...
Tout est rushé, mal expliqué, pas développé, c'est inconcevable. Pourtant, il y a des choses qui, travaillées, auraient pu être très intéressantes, comme le personnage de Seido, la nouvelle vision de la vie et des ghouls selon Kôtaro Amon, les pierrots ou encore l'histoire de la chouette borgne. Mais non. Raté.
Enfaite, si vous adorez écrire ou imaginer des univers, Tokyo Ghoul: re est un cas d'école parfait pour vous. Ici, on a un potentiel énorme, avec un univers, des possibles relations à développer entre les personnages, de la moralité et des réflexions à explorer, mais finalement, on veut tout mettre sans rien prendre en profondeur. Parfois, prendre un point de vue, mettre moins pour développer plus, ça évite un gâchis et un naufrage.
Deux points positifs quand même sur cette saison 3 : l'histoire d'amour entre Toka et Kaneki reprend enfin (c'est trop mignon !) et l'opening de cette saison est aussi incroyable que celui de la saison 1 avec la musique Katharsis.