Tokyo Magnitude 8.0, c'est l'histoire de trois personnes "Lambda" jeté dans la très dure réalité d'un Tokyo tombant en ruines.
Voilà, ni plus, ni moins. Pas de fioritures ici, juste une fille de 12 ans, Miraï, en pleine crise d'adolescence, son petit frère de 7ans, Yûki, qui porte l'innocence et la peur dans son regard d'enfant, et Mari, une femme qui prendra immédiatement sous son aile les deux enfants, incapables (Comme tout le monde.) de gérer l'ingérable.
La force de l'anime se situe dans son réalisme de tout les instants. Sobre mais jolie, l'oeuvre se veut crédible aussi bien visuellement que scenaristiquement, et c'est une véritable réussite de la part du Studio Bones, vraiment.
Tout est terrifiant car criant de vérité, tout est très humain et sincère, de la peur a la colère, du rire aux larmes, de la joie a la tristesse, rien ne figure mal a l'écran, tout est maitrisé avec talent le long des 11 épisodes.
C'est d'ailleurs ce même réalisme qui rend Tokyo magnitude parfois émouvant, parfois touchant, mais surtout profondément triste.
Niveau sonore l'ost reste discrète mais fait bien son travail sans être étouffante, pas inoubliable, pas raté non plus, la musique souligne agréablement quelques passages marquant, encore une fois, la sobriété est de mise.
Ma critique peut désormais s'arrêter la, il n'y a rien de plus a dire pour moi que sa note, et pour vous de le découvrir absolument.
Une perle bien discrète de l'animation, un véritable coup de coeur, et surtout de très gros sanglots.
Impossible d'en échapper quand le monde s'écroule...