Je ne regarde jamais de séries.
(n'ai visionné, dans la douleur, que le premier épisode ; pas réussi à ne noter et ne commenter que celui-là)
J’ai des livres à lire et mes journées ne sont pas extensibles — pas comme celles de Ducon qui me dit que « L’un n’empêche pas l’autre »…
J’ai fait l’effort parce que cet épisode est signé Michael Mann.
Fichtre… Qu’eût-ce été sinon ?!
Par où commencer ?
• Le fait que le héros ait des airs de Juliette Binuche ? Pas gênant. On s’y fait.
• Qu’il mesure 1,93m — afin qu’on le distingue bien parmi les « fourmis japonaises » —, on s’y fait aussi.
• Que soit filmé d’emblée le plus célèbre passage-piétons du monde…
Et puis… on sent rapidement la nécessité de faire traîner le récit, de l'étirer : faut remplir, faut empiler, faut faire tourner la boutique, quoi.
C’est mal foutu : la scène de l’examen n’en finit pas alors qu’on ne sait pas comment il a fait copain-copain avec deux de ses collègues, en milieu pourtant hostile.
C’est mal filmé (cadrage approximatif pour plus de véracité ; on connaît la recette), ce n’est pas crédible pour 2 [au choix : 2 grains de riz OU 2 sous], c’est mou, faiblard, débile…
*Comment se fait-il que le chef du bureau ne soit pas au courant qu’il a une recrue américaine ?!
*Deux morts… deux fois le même logo : c’est l’inspecteur Ludo de Pif Gadget !!!
… c'est paresseux :
• Quoi de mieux que de coller des clopes dans la gueule des hommes nippons pour les rendre virils, hein ?!
• La supérieure directe — que notre jeune héros engrossera dans l’épisode 27 de la saison 58 ; je divulgâche, Ducon, je sais… — qui remplit les verres lors de la soirée d’intégration ; pauvre chatte… Quel pays sexiste…
• Les Japonais éruptifs : Ah-là-là, dès qu’i’ zont bu, ceux-là…
• La politesse, la soumission...
• Le sabre...
• L'honneur...
• La xénophobie (le boss qui appelle notre jeune ami Gaijin (L'Etranger)...)
• Les nuits chaudes...
Pourquoi pas ? Mais tel que c’est montré, c’en est effrayant de ridicule (Ducon est habitué à être pris pour un con).
Si c’est l’aspect anthropologique que vous... recherchez — et qui sert d’alibi à votre énième abrutissement programmé —, sachiassez que les documentaires et les livres…
さよなら !