Une série qui démarre plutôt bien, et s'essouffle dès son deuxième épisode (un comble pour une mini-série). Si vous étiez aussi intrigués par l'histoire de cette relation à distance (et surtout sens unique) de la jeune aveugle juive et du nazi "un peu mais pas trop" (comprenez : pas forcément manichéen, il tombe amoureux de l'ouverture d'esprit de la jeune femme en écoutant ses émissions radio), sachez que vous avez tout vu de cette série en à peine un épisode, car la suite lambine, ne dit rien de plus, pour conduire gentiment sur un final qui n'est pas étonnant mais reste toujours plus dynamique que le ventre mou du milieu. Les acteurs ne sont clairement pas mauvais, le second rôle occupé par Mark Ruffalo laissant même respirer les premiers (plus jeunes, et plus "inconnus au bataillon"), la mise en scène est soignée, vraiment, Toute la lumière que nous ne pouvons voir est loin d'être décevant ou honteux (surtout en arguant son message de tolérance auquel on ne peut rien redire), même s'il est rapidement à court d'arguments pour se renouveler. Dommage, on aurait aimé l'adorer, on ne boude pas l'envie d'aller contre les gentils et méchants très manichéens (le nazi ici, nous fait mal au cœur en voulant désespérément sauver la jeune juive qu'il ne connaît même pas), mais le résultat disparate nous fait retenir seulement la belle ouverture et le beau final, avec du remplissage narratif assez vain au milieu.