Souvent déçue par les propositions cinématographiques du moment, je retrouve à l’inverse dans les films d’animation le plaisir de l’émerveillement et la joie de la surprise. Ici le dessin permet de franchir en toute simplicité les frontières du réel et donne à voir les univers parallèles où, malgré elle, Alma va être entrainée. Difficile de savoir si le récit donne accès au délire d'un cerveau malade ou raconte un voyage dans le multivers. Mais qu'importe, entre fantastique et folie, j’ai été suspendue, le temps de deux saisons, à cette histoire où invention rime avec émotion.