Alors, déjà, je vais commencer la critique en précisant que le pitch de cette série est l'une des choses les plus misérablement drôles que j'ai pu lire de ma vie. Je vais juste le c/c là au cas où il changerait (Edit : Et j'ai bien fait, il a changé putain) vu que ça sent le bon gros fake des familles. Big up à son auteur en tout cas, contacte-moi si t'as d'autres scénarios dans le genre on se fait une bouffe.
"En 1897 , le roi des vampires Ivan IV ,ordonna au comte Dracula de capturer Van Helsing pour subir comme châtiment , l'ablation des organes génitaux et l'enferme dans une crypte scellée. Cent dix neuf ans plus tard , Van Helsing se réveille et constate que le monde est dominé par les vampires ,il se fera appelé désormais Vanessa Helsing et compte bien se venger de Ivan IV et du comte Dracula ; de récupérer ses bijoux de famille pour restaurer son honneur et perpétuer sa descendance ."
Inutile de préciser que j'attendais le show avec une impatience considérable.
Résultat ? C'est pas aussi fendard que je le pensais. On lorgne plus du côté du navet que de celui du nanard, et ça, ça me fend le coeur. Je pensais avoir affaire à un sous-clone perrave d'Underworld, j'ai eu la version DTV de Je suis une Légende.
Le fond de ce pilote est désarmant de nullité.
Du pitch sur Senscritique, on ne retrouve que deux éléments : Van Helsing est une femme, et les vampires dominent le monde. Et voilà. Ce putain d'épisode est en huit-clos, on en sait pas beaucoup plus, et le peu de scénario auquel on a droit sent le post-apo du clodo à plein nez. Exit le délire sur la transsexualité de Vanessa, qui était pourtant la partie la plus couillue du scénario.
A la place, on a le droit à une héroïne qui nous fait la performance de sa carrière en gisant allongée sur une table pendant trente minutes. La meuf, tu sens que tu la verras pas dans Game of Thrones, vu son jeu d'acteur qui part autant en sucette qu'un soûlard sur un carrousel.
Le reste du casting est au diapason avec notre Vanessa, de véritables clichés ambulants (le soldat et son pote le traître) jouant soit avec brio dans le mauvais (les vampires en général et leur acting de recalés de Charmed sous crack), soit d'une manière atrocement énervante (tous ces putains de survivants, notamment cette BLONDASSE DE MERDE qui m'a donnée de SALES ENVIES DE MEURTRES à CHACUNE DE SES REPLIQUES PUTAIN).
C'est lors d'un monologue navrant entre une adolescente et le sourd-muet du groupe que tu constates une chose qui te donne un bon indice sur la qualité de cet étron : le meilleur acteur, c'est celui qui parle pas et qui n'entends rien. Énorme.
Les scènes de bastons sont risibles, t'as l'impression de voir une classe verte de primaire faire un court-métrage amateur. Niveau caméra et plans, c'est du classique de chez chiantos, avec en prime le décor de fond le plus dégueulasse de l'histoire de la CGI lors de la scène sur le toit. Les lumières sont à gerber, les images sont raccords avec l'acting, et ça c'est quelque part admirable.
J'ai même pas envie de lister les faux raccords et les incohérences scénaristiques comme j'ai l'habitude de le faire; la seule chose que ces salopes de vampires ont pompés, c'est mon âme.
Et si jamais quelqu'un qui passe par là vient râler parce que je note dès le pilote, sois content l'ami, j'actualiserai ma critique après avoir vu la première saison dans sa totalité (Oui, je compte bien m'enfiler cette purge jusqu'au bout putain, et je crierai "Fais moi mal Vanessa" pendant l'intro. Pourquoi m'infliger ça ? Franchement, je peux pas encore te répondre, mais peut-être que si je fais assez le vide dans mon cerveau j'atteindrai l'illumination.)
Pour la note, je suis assez confiant dans le fait qu'elle ne risque pas de bouger, ne serait-ce que parce qu'il n'existe pas encore d'échelle négative sur Sc.
I'm just a sweet transvestite,
From Transsssss-SSssexual, Transylvaniaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa