J’avais beaucoup aimé la première saison de Vigil dont l’intrigue mêlait déjà une policière Ecossaise à des militaires et des services secrets peu coopératifs sur fond de sous-marin. On ne jette pas une recette qui marche et la deuxième saison reprend les ingrédients de la première en la transposant dans un moyen orient fictif (vraiment ?). La deuxième saison remet la policière écossaise (interprétée par suranne jones) dans son rôle d’enquêtrice obstinée. Elle fait encore face à des militaires anglais déployés dans un pays arabe. L’intrigue dévoile encore une fois le rôle des représentants des services secrets une fois encore déterminés à dissimuler les raisons d’une attaque sous le tapis de la raison d’état. Il y a des rebondissements bien menés, des personnages bien campés et des dialogues bien écrits, malgré quelques maladresses à l’eau de rose inutiles. Les réalisateurs ont mis une petite touche woke avec des héros homosexuels ce qui n’ajoute pas à grand-chose au récit, mais doit répondre à un quota du genre. Ce qui rend la série addictive est le réalisme qui entoure l’enquête : drones, hackers, cryptomonnaie, faux coupables. Tout cela est très habilement ficelé et on ne s’ennuie pas une seconde, c’est tout ce qu’on demande à une série TV.