Une belle histoire d’amour dans le contexte d’une série policière matinée d’un peu de science-fiction.
Les réalisatrices s’appuient sur l’artifice du voyage temporel et de tous les paradoxes qui sont généralement associés à ce type de fiction. C’est particulièrement stimulant dans le cadre d’une enquête policière, chaque modification dans le passé ayant un impact immédiat dans le futur (2025) et donc sur l’enquête policière en cours. On est un peu déçu de voir que ces impacts n’ont pas de conséquences sur la conscience du personnage principal mais on comprend bien qu’il faut trouver une astuce dans la narration pour lui donner de la fluidité. De toutes les façons, on est pas à une contradiction près dans les fictions de voyage temporel.
Le scénario est assez touffu pour capturer l’attention du spectateur. Le rythme est dynamique dès les premiers épisodes. Il y a peut-être un ralentissement sur les 4e et 5e épisodes où on essaye d’attirer le spectateur sur un peu trop de pistes différentes ce qui a pour effet de perdre en crédibilité et alors on se doute bien qu’il y aura un rebondissement dans le dernier épisode.
Les acteurs font tous un très bon travail servi par des dialogues bien pensés. Une mention spéciale pour Juliette Plumecocq-Mech, l’informaticienne maniaque.