Alors que Simone se fait cocufier par maints amants et son mari, Beth-Anne se fait, elle, classiquement sganarelliser par une femme dont elle devient l’amie. À notre époque, un couple libre accueille un troisième membre dans leur ménage.
L’ingénieux principe qui est de disposer de trois histoires par saison évite de délayer avec superfluité jusqu’à l’overdose comme Marc Cherry avait pu le faire avec au moins l’une de ses précédentes séries Desperate Housewives. Le feuilleton atteste de leurs dates respectives thématiquement : la domination masculine des années 1960, l’apparition du Sida des années 1980 et les risques de l’amour libre des années 2010. Le nom de l’œuvre est assez explicite pour que je ne vous dévoile pas le dénouement en vous disant qu’il y a des meurtres multiples mais c’est réalisé avec une maestria certaine. Bien que le titre spoile la fin, on s’en régale.
Bertram, vétérinaire, euthanasie des personnes souffreteuses. Alma, sa femme, profite du passe-temps de son époux pour achever le mari valétudinaire de Rita pour se venger d’avoir été humiliée par cette dernière, elle l’a fait accuser.
Certaines des protagonistes sont rondes donc très éloignées des canons de beauté à la Marilyn Monroe, ce qui est novateur. La série étrenne en plaçant tous ses personnages dans la même temporalité ainsi que dans la même intrigue. L’écriture conserve son rythme et son indubitable cocasserie. Néanmoins, les héroïnes hautement stéréotypées et les innombrables rebondissements sont fort similaires à l’ancienne série du créateur.