Les meilleures BD de 2013 selon arnonaud

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Bon j'ai pas encore lu le tome 2, donc la note ne reflète que le premier tome, comme cet avis. Mais ce qui est clair c'est que feu Satoshi Kon, avec ce premier volume a encore frappé un grand coup en livrant quelque chose de tout bonnement magistral. Le concept de base de la série est tout simplement génial et l'utilisation qu'en fait l'auteur est vraiment cool, ça se lit d'une traite, c'est bourré d'idées géniales et la réflexion est pertinente. Graphiquement, c'est d'un très bon niveau, avec un style à la croisée de celui d'Otomo et du chara design qu'il y aura dans ses oeuvres futures, notamment Perfect Blue.
Je ne sais pas si feu Satoshi Kon arrivera à tenir avec son concept encore un second tome, mais en tout cas ce premier tome vaut clairement le détour et se place directement comme un indispensable de 2013 et même un indispensable tout court.

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Cette série attire les bonnes critiques depuis sa sortie en single en VO et j'avais vraiment hâte de l'avoir entre les mains. C'est désormais chose faites et le titre fait honneur à sa réputation.
Je découvre Sean Murphy avec ce titre, et tous les louanges qu'il reçoit à chacun de ces travaux semblent vraiment mérités. Il pond là en tout cas une excellente bande dessinée. Le pitch est original et donne vraiment envie, et le déroulement de l'intrigue est vraiment maîtrisé, avec des personnages très bien gérés et attachants, Thomas, monstre de charisme, en tête. Déjà les chapitres sont longs et denses, remplis de rebondissements intéressants qui relancent sans cesse l'intérêt de l'intrigue sans qu'il n'y ai quelconque temps morts, mais en plus chaque fin de chapitre est suffisamment bonne pour nous donner l'irrésistible envie de s'attaquer au suivant ! Le scénar' est vraiment riche, les thématiques abordées sont intéressantes, avec des nuances intéressantes (surtout dans la première moitié de l'ouvrage). Il y a bien quelques sursauts "punks" où les propos sont plus frontaux, moins bien amenés ou bien cette toute-fin complètement improbable et régressive, mais rien qui n’entache l'impression générale.
L'autre atout de l'ouvrage est bien entendus les noir et blancs sublimes de Sean Murphy. Son trait est très beau et maitrisé, avec une belle énergie qui s'en dégage. Ses personnages ont de bonnes tronches, sa narration est globalement bonne (je met toujours un temps avant de me rendre compte que la page que je lis est en fait une double page, et certaines scènes d'actions manquent légèrement de clarté) et on a le droit à notre lot de cases iconiques.
Ce Punk Rock Jesus est vraiment une très belle surprise qu'il serait dommage de louper.

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Tome 12 (sorti en 2013) : 9


L'arrivée du tome 12 en cette rentrée est une excellente nouvelle. Quelle joie de découvrir les nouvelles aventures de la petite Yotsuba qui n'ont rien perdues de leur superbes. C'est toujours aussi bon à lire, on rigole franchement, on sourit tout le long et on a une patate folle après la lecture, c'est vraiment génial. En plus niveau dessins, Kiyohiko Azuma et son équipe ont atteint un niveau exceptionnel avec des décors sublimes et ultra minutieux tramés à la mains qui font que chaque pages sont vraiment des délices à regarder et dégagent vraiment de belles ambiances. En plus, les nouvelles situations sont biens trouvées, et les personnages toujours aussi attachants et drôles. Lisez Yotsuba&.

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La première grosse claque parmis les BD sorties et lu cette année, et ça fait plaisir. C'est encore mieux que le premier volume et c'est excellent de bout en bout. Plus sombre, plus violents, suivant une multitude de personnages, toujours entrecoupé de ces intermèdes d'une page rigolos et toujours très urbain avec ce petit côté The Wire assumé. Les (nombreux) personnages sont bien trouvés, variés, dont certains assez barrés et d'autres plus sombres, et sont attachants (notamment grâce à leur petites bouilles étranges caractéristiques de la série).
Bref une série à lire absolument... Et vivement le 3e tome.

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Cet album m'attendait depuis au moins un mois dans ma pile de lecture et je suis bien content d'avoir enfin pris le temps de lire car, comme on pouvait s'y attendre à la vue de toutes les bonnes critiques qui sont tombées à sa sortie, c'est un très bon récit, une excellente BD, parfaitement maîtrisé par Alfred.
L'histoire est simple, mais la narration est maitrisé et ce road movie est vraiment hyper agréable à suivre. Les personnages sont super biens campés, attachants et humains, Alfred sait interrompre sa narration pour mettre des séquences de contemplation ou de rêverie qui sont bien maîtrisés et graphiquement, tout l'album a une élégance folle. On a le droit a de superbes couleurs qui donnent de très belles ambiances et participent pleinement à l'atmosphère qui se dégage du livre.
Au final, on a la un excellent roman graphique, beau et prenant, avec de bons rebondissements et de bons personnages. Une lecture chaudement recommandée.

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Un second volume dans la lignée de l'excellent premier tome, peut être même mieux (faudrait que je relise le tome 1 en fait). Brian K. Vaughan n'a rien perdu de son talent entre les deux albums et est toujours aussi bon pour créer des situations intéressants, écrire de bons dialogues (avec pas mal d'humour) et donner une identité et du charisme à ses persos. Ce dernier point est d'ailleurs renforcé par le dessin de Fiona Staples, qui si il est plus léger pour les décors voire faible pour les vaisseaux, rend vraiment honneur aux personnages avec une galerie de protagonistes aux tronches complètement folles et barrées, couplées avec de bonnes attitudes et expression, et bien entendu, au script béton du scénariste.
C'est vraiment une oeuvre marquée par son écriture fabuleuse, ses personnages forts, originaux et attachants et son délire constant. Les deux auteurs ne semblent avoir aucune limite et se permettent tout, limitant le récit à un public averti mais surtout très amusé.
En plus de ça, le scénar' de ce second volume offre son lot de rebondissements, d'actions, de révélations, tiens en haleine le lecteur tout du long et se termine sur un cliff de fou qui rend impatient vis à vis de la sortie du tome 3. Bref, ce second tome confirme tout le bien qu'on pensait de la série après le premier volume et inscrit la série dans ses séries de comics à suivre.

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Nous y voilà ! La conclusion de la saga Long John Silver ! Et pour ce dernier tome, Lauffray et Dorison nous gâte en nous offrant un final épique sans temps morts de 55 pages ! Après, le côté ésotérique et mystique qui se ramène dans ce tome pourra déranger les plus rationalistes des lecteurs, mais on a quand même là un grand moment de lecture et un grand moment de BD.
Lieux merveilleux, batailles, explosions, morts, sacrifices, retournements de situations et aboutissements de quête, tout est vraiment superbement géré dans ce tome pour offrir une histoire haletante qui se s'arrête jamais. C'est passionnant et ça offre une bonne conclusion à la série, surtout pour le trio de tête (Long John, Lady Vivian et le doc'). En plus de ça, les dessins sont vraiment magnifiques, la mise en page est tout bonnement excellente et participe à ce sentiment d’exaltation constante, avec toujours les cases biens impressionnantes quand il faut, les moments muets toujours très beaux et biens gérés... Et puis il y a les couleurs, qui font certainement partie de ce qui se fait de mieux en BD actuellement. C'est vraiment de toute beauté, et on prend une bonne claque dans la gueule.
Au final, je dirais que c'est une conclusion à la hauteur de la série et certainement le tome le plus beau de la saga, après scénaristiquement je lui préfère le tome 2, plus terre à terre et offrant un huit clos prenant à la conclusion jouissive.

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Quel régal cet atelier mastodonte ! Rien que le combo strips de Trondheim + Tebo suffit à mon bonheur. Mais les autres auteurs ne sont pas en reste (enfin surtout Guillaume Bianco et Alfred) et on a là un ensemble de strips très drôles. Bon malheureusement l'atelier n'existe pas réellement, mais les situations n'en sont que plus débile (surtout quand c'est les gags de Tebo). Et que penser de cet invraisemblable suite de gags à la fin de l'ouvrage hilarante de bout en bout ?
Bref, lisez l'atelier Mastodonte.

PS: il y a quand même un bémol à l'ouvrage : les titres de strips tous pourris écrit avec une police de merde. On se demande un peu ce que ça fout là...

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Tome 1 : La nouvelle série d'Arakawa, sortie cette année en France, dont je lis enfin le premier tome - même si j'avais lu les 2-3 premiers chapitres en scan - est une excellente série.
Une seule bonne raison à cela : l'humour est vraiment très bon et fait mouche à tous les coups. On se fend la poire pages après pages et l'on referme l'ouvrage hilare. C'est bourré de bonnes idées bien débiles, avec des personnages totalement improbables (surtout les profs, tous plus barrés visuellement les uns que les autres) qui sont tous très biens écrits et très attachants. Car c'est sûrement la 2e qualité de ce manga après l'humour, les personnages qui sont bons. Et Silver Spoon a en plus une troisième corde à son arc avec l'exploration du monde de l'élevage agricole qui est intéressante et bien faite.
Bref, c'est un excellent premier tome, lisez-le, de toute manière je ne devrais même pas avoir besoin de le dire vu que c'est Arakawa qui est aux commandes.

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Ce nouveau volume est excellent, comme d'hab' avec la série. C'est toujours de mieux en mieux niveau couleur et dessins, le scénario à vraiment pris une ampleur assez incroyable, on sent qu'on approche de la fin (4e volume sur 5 !). Et comme d'hab' y a le petit lot de délire visuel qu'il faut pour le titre, toujours les pages imprimés différemmment avec le temps fort du volume...

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Avant le grand final qui devrait arriver dans le 6e et dernier volume, Locke & Key s'offre, comme la clé sur la couverture pouvait y faire penser, de petits sauts dans le passé pour que des mystères se révèlent et qu'on en sache enfin un peu plus sur les enjeux de cette espèce de guerre qui se déroule dans la keyhouse et aux alentours.
Ça ne surprendra personne, mais ce tome est absolument passionnant à lire et c'est toujours aussi bien écrit et raconté, avec des dessins toujours aussi sympathiques de Gabriel Rodriguez.
C'est certainement l'un des meilleurs tomes de la série, avec des personnages qu'on suit avec plaisir et on a hâte de voir le dénouement de toute cette série dans le prochain tome.

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Un premier tome entraînant. Le pitch de la série est sympa et donne envie de suivre la série et on retrouve les personnages haut en couleurs, aux designs étranges et pourtant directement attachants. Ça va à 100 à l'heure, plein d'action, les stands (sans dire leurs noms) et la bizarrerie sont toujours là et on se régale.
Le tome 2 est vraiment excellent, entièrement centré sur une course endiablé. On est vraiment dans l'action, on sent bien la vitesse, les rebondissements sont nombreux, et le personnage de Poco Loco et Sandman sont vraiment cools.
Le tome 3 a un rythme moins effréné et confirme l'apparition des stands, il n'en reste pas moins très prenant, comme savent l'être tous les volumes de la série (que j'ai lu, en tout cas).
Le tome 4 commence plutôt sommairement, avec la fin du duel face aux frères Boom-Boom, plutôt classique même si il enrichi l'univers de la série en marquant l'arrivée des Stands. Il se finit d'ailleurs de manière très intéressante. La suite du tome monte le niveau d'un cran avec des révélations vraiment bonnes et la série redevient absolument passionnante comme lors du tome 2 (bon légèrement moins, mais ce tome 2 est un peu une légende...). Steel Ball Run confirme son statut d'excellente saga de Jojo, en espérant que ça continue.

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Urban, décidément fan de Sean Murphy (en même temps on peut les comprendre), a décidé de sortir le premier récit de Sean Murphy, Off Road, en parallèle de l'excellent Punk Rock Jesus, et c'est là aussi une réussite.
La tonalité du présent récit est très différente, mais c'est très bien mené. C'est un mélange entre un côté réaliste/vécu, des trucs totalement délirants (le vendeur de jeep, la façon de retranscrire les virées en véhicule tout terrain, Joe...), des personnages attachants et un humour potache complètement crétin à base de "ta mère" qui fonctionne vraiment bien, surtout assorti du dessin de Sean Murphy, ultra dynamique et très bon. Les personnages ont vraiment de bonnes gueules, on a parfois de très belles mises en pages (en fait tout le temps) et l'auteur se révèle vraiment douer pour mettre en valeur les scènes fortes.
Off Road se lit tout seul, on passe vraiment un bon moment à côté de ce trio de potes, et la jeep c'est cool.

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Un excellent bon album que nous avons là. Ça faisait bien 6 mois que j'avais envie de le lire (les critiques étaient bonnes), et une fois mes mains posées dessus, il a fait honneur à sa réputation. Déjà il y a ce style graphique fascinant, assez géométrique et aux couleurs somptueuses qui s'adaptent hyper bien aux différentes séquences, qui donnent vraiment de bonnes ambiances et qui incitent à s'immerger dans cette lecture passionnante où les différentes périodes et réalités s'entremêlent (ce qui, du coup, m'a fait pensé à Asterios Polyp, même si les deux récits sont assez différents). Le récit est très bien raconté, le personnage de Paul est attachant et celui de Zelbub fascinant. Un album vraiment maîtrisé de bout en bout qui fait partie des excellentes sorties de l'année.

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Un très bon premier tome pour une série qui s'annonce excellente. Son gros point fort, c'est vraiment les personnages qui sont humains (enfin, pas d'apparence), entiers, attachants et très biens écrits. Le Prince Robot IV et sa tête de TV est assez génial, et on a le droit à d'autres personnages haut en couleur comme ça. Graphiquement, on regrettera la quasi absence de décors (ils sont là, mais sont très limités, et c'est dommage pour un titre de SF-Fantasy où il y a tout un univers à découvrir), mais les personnages sont très beaux, même si il y a un côté foutraque/kitch dans les costumes. Par contre, il y a un bon travail sur leurs expressions, ce qui colle bien aux excellents dialogues de la série.
Bref, un comics à découvrir, en plus c'est édité chez Urban à pas cher.

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On arrive dans la seconde moitié de la série Locke & Key et la série ne perd pas en qualité. Outre un final de volume très réussi, on retiendra aussi un jeu sur la narration qui m'a semblé encore plus poussé qu'auparavant tout au long du volume et qui s'avère très réussi, notamment le premier chapitre, vraiment magnifique.
A part ça, les choses s'emballent, il y a trois tonnes de clés qui débarquent dans ce volume et qu'on a à peine le temps d'apprivoiser, des mystères qui commencent à se révéler, pas mal de gore, et comme dit plus haut, un final de haute volée qui promet pour la suite.
Mais avec tout ça, Joe Hill n'oublie pas ses personnages, au contraire même, et élude plus d'une fois l'action où les clés pour se concentrer sur les évolutions de la fratrie Locke et leur quotidien tout sauf banal. Les personnages sont de plus en plus attachants (même si ils aiment prendre les mauvaises décisions pour nous voir rager devant notre bouquin), les dialogues très bien écrits, la mise en page est en béton et tout se lit vraiment avec plaisir.
Tome après tome, Locke & Key confirme sa réputation de comic book incontournable et c'est un véritable plaisir.

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Critique du tome 1

Master Keaton est une série du génial Urasawa réalisé en parallèle à Yawara et ensuite d'Happy. Là où ces deux dernières sont plutôt des tentatives pour l'auteur d'essayer de faire une oeuvre grand public, Master Keaton est plutôt un entraînement au thriller et aux récits plus policiers qu'il fera plus tard (Monster, Pluto...). Mais Master Keaton se démarque sur un point (en tout cas dans ce tome 1), c'est une série à histoires courtes et non un feuilleton fleuve. On retrouve donc les joies de ce type de récit que je pense affectionner de plus en plus quand ils sont biens menés : Keaton est amené à croiser la vie de personnages très différents dans des endroits très variés et va les aider à faire un bout de chemin avec toujours cette petite ambiance assez poétique lors du final. C'est un peu les ambiances qu'on retrouve dans Sabu & Ichi, parfois dans Transmetropolitain ou Sandman (le 8e épisode je crois, est bien dans la lignée de ce dont je veux parler) ou même des séries animées comme Cow-Boy Bebop ou Samouraï Shamploo. C'est vraiment des atmosphères très agréables et qui font qu'on s'attache assez rapidement à la série et à son héros. Ce dernier est assez atypique avec son air flegmatique, son côté étourdi/dans la lune, son parcours ou même le fait qu'il soit spécialisé dans les techniques de défense et de survie et aucunement dans l'offensive. Il y a aussi ses histoires famille qui achève de le rendre attachant. Rajoutez à ça le côté guide touristique de la série car Keaton voyage d'une histoire à une autre en changeant de pays à chaque fois et leurs particularités, leurs ambiances, sont souvent utilisés dans les récits, ce qui contribue à garantir cette variété de situation. Niveau dessin, le trait d'Urasawa n'est pas encore celui accompli de 20th ou Pluto, mais il n'en est pas bien loin et est toujours aussi agréable et réussi. Bref, un très bon début de série qui donne envie de s'y plonger.

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