Les meilleurs films de Mario Bava selon Tibulle85

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(Vu sur Arte) Ce film m'attirait depuis que que N. Winding Refn avait annoncé financer sa restauration. Au vu de la beauté de l'image et des couleurs, l'amélioration ne fut pas minime. La construction de l'ambiance est brillante et transcende un budget limité et un script parfois maladroit (srtt vers la fin). La connexion avec le cinéma de D. Argento saute aux yeux. Le haut du panier de la production SF de l'époque.

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(Suite de la rétrospective Bava sur Arte) Les mêmes codes que pour "la planète des vampires" mais appliqués à leur genre d'origine, soit l'horreur gothique. L'ambiance est bien entendu au top, les acteurs concernés, le fantôme de la petite fille est bien flippant, le scénario bien mené avec un bon climax. Le film connaît cpdt un sérieux trou d'air en son milieu, et l'image mériterait là aussi une petite restauration!

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(Vu en blu-ray) Une sorte de synthèse parfaite de l’œuvre de Bava des 60s! Avec son budget restreint et un scénario largement improvisé pendant le tournage (!), le réalisateur transalpin nous offre une leçon d'inventivité dans l'utilisation de la caméra et la composition des plans. Avec son personnage principal aux allures de Dexter, le récit, surprenant à bien des égards, nous offre des twists de très bonne facture.

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(Vu à la cinémathèque) Un chef-d'œuvre du gothique SM made in Italy qui ne vous laissera certainement pas indifférents! ^^

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(Vu à la cinémathèque ds sa version restaurée) (7+1 pour la sublime photographie) Un Mario Bava au top de sa forme sur le plan stylistique signe ici une œuvre séminale, définissant l'archétype de tripotées de gialli /slashers à venir avec son tueur en série au costume emblématique. Bien sûr, la formule sera peaufinée par la suite: le film perd en rythme dans sa 2e 1/2 et la résolution semble (en 2019) assez plate.

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(Vu à la cinémathèque) Loin des fameux éclairages expressionnistes du réal., ce Mario Bava tardif, brut de décoffrage et sordide, propose un mélange étonnant entre huis-clos dans l'habitacle d'une voiture et road movie. La dialectique clos/ouvert, rehaussée par une surabondance de gros plans, génère une claustrophobie paradoxale. Les méchants sadiques au rire dément semblent débarqués d'un western spaghetti.
Le film souffre néanmoins de quelques faiblesses scénaristiques. Le tout semble clairement anticiper, dans ses intentions, le "Hills have eyes" (1977) de W. Craven. Mario Bava s'inscrit par ailleurs à plein, avec ce "Rabid dogs", dans ce courant cinématographique ultra-violent qui prospère au cœur des films de genre des années 70/80.

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Anthologie de 3 courts de Mario Bava. Le 1er relève du thriller et annonce directemt Scream avec son téléphone; le script n'est cpdt pas à la hauteur (5/10). Le 2e revient à l'horreur gothique et revisite le thème du vampire.Plus abouti (Boris Karloff incroyable de charisme), le script est encore un peu faible (6/10). Enfin le 3e est LA gemme: histoire de fantôme bien menée et vrmt flippante (10/10)

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(Vu en Bluray) Un aspect extrêmement respectable chez Mario Bava était son évidente volonté de transcender les œuvres d'exploitation qu'on lui confiait afin que le spectateur en ait pour son argent! Il s'en est ainsi donné à cœur joie sur les FX et la photographie de ce péplum transalpin de pure série B (au titre aussi improbable que malhonnête, surfant sur la draculaxploitation autour de Christopher Lee, qui tient le rôle du méchant), là où certains auraient certainement été tentés de faire le minimum syndical. Pas un chef-d'œuvre, mais un film regardable, ce qui est déjà un accomplissement.

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(Vu à la cinémathèque) De l'horreur gothique techniquement maîtrisée mais au scénario un rien foutraque et bien décidé à empiler jusqu'à l'absurde le maximum de poncifs du genre. M. Bava proposera des entrées plus intéressantes (et en couleurs) dans le genre au cours des années 60 ("Le Corps et le Fouet"!) et saura être innovant en en exportant les codes esthétiques vers d'autres rives (thriller, SF, fantastique...).

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(Vu sur Arte la version voulue par l'auteur) Pour tout film qui a eu une vie commerciale mouvementée et qui a dû faire face à des réécritures/remontages intempestifs, il y a cet espoir que, derrière la version remaniée (forcément à tort?) se cache en réalité un chef-d’œuvre méconnu. Ici, l'ambiance est prenante, la première séquence est envoûtante...avt que l'ensemble ne révèle bien vite sa nature assez anecdotique.

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La réalisation totalement je-m'en-foutiste de ce proto-slasher décérébré (script et montage bâclés, esthétique affreuse) étonne de la part d'un Mario Bava, et l'on devine qu'il s'agissait là sans aucun doute d'un travail purement alimentaire pour un budget dérisoire.
Ce navet de bas étage n'a rien pour lui, et on a du mal à saisir comment un spectateur de bonne foi peut le qualifier aujourd'hui de "culte". Le pire film de loin que j'ai pu voir du réalisateur jusqu'à présent.