Les meilleurs albums d'Eric Clapton selon Docteur_Jivago

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Sortant tout juste d'une cure de désintoxication, Eric Clapton enregistre Money and Cigarettes dans un esprit décontracté et surtout assez rock, délaissant le blues tout en s'entourant de grands musiciens, à l'image de Donald Duck Dunn, Albert Lee ou Ry Cooder. Si ce n'est pas un album mémorable ou un incontournable du Slowhand, ça n'en reste pas moins un bon album, où un groupe talentueux mené par un Clapton n'ayant rien perdu de son touché s'éclate et joue du rock efficace et inspiré.

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Après de nombreuses expériences au sein de divers groupes, Clapton commence enfin à s’émanciper avec l'aide de Delenay and Bonnie et offre un premier opus solo réussi et vraiment agréable, porté par deux de ses titres les plus mémorables que sont After Midnight et Let It Rain. Si Clapton a fait mieux, que ce soit avant ou après, cet album annonce quelques pépites à venir et marque les bases d'une formidable carrière solo.

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C'est un Eric Clapton sage, sobre et classe qui rend hommage à plusieurs pionniers du blues à travers un album orchestré avec brio où plusieurs grands musiciens viennent taper le bœuf avec God. Alors certes, ce n'est pas la folie ou le génie de ses plus grandes œuvres (je pense notamment à tous les albums auxquels il a participé dans les années 1960 jusqu'au milieu des années 1970), mais ça s'écoute avec grand plaisir et Clapton montre qu'il est encore capable de prendre aux tripes en prêchant la bonne parole du blues.

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C'est d'abord surprenant de voir Eric Clapton s'abandonner à un album de Noël, ce n'est pas le premier, ni le dernier, mais c'est rarement réussi.
Il l'expliquera comme ça :
"J’avais en tête que ces chansons de Noël pouvaient être interprétées avec une légère touche de blues, et j’ai commencé à trouver comment placer les lignes de blues entre les voix".

Autant le dire tout de suite ce n'est pas fameux, au mieux plutôt agréable à l'écoute mais sans plus, au pire, c'est immonde comme ce Jingle Bells passé à la moulinette electro-soft. La majeure partie du temps c'est quelconque, pas mauvais, mais très banal, et si on reconnaît la touche Clapton grâce à son feeling sur certaine partie de Guitare, c'est une bien maigre consolation.
C'est aussi long, en plus d'être prévisible, ainsi que répétitif, à de rares exceptions près (et ce n'est pas forcément positif) il est difficile de différencier les chansons, c'est dommage car il y a quelques bonnes idées par-ci par-là, à l'image de son unique composition For Love on Christmas Day.
L'idée d'un album calme, doux et sentant bon le sapin de Noël pouvait se tenir, et Happy Xmas remplira surement ce rôle (en coupant tout de même 2 ou 3 chansons) si on le laisse en fond sonore pendant que l'on fait autre chose, mais ça devrait être un blasphème de dire ça lorsqu'on parle d'Eric Clapton.

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Où est le blues ou le rock ?
Des ballades niaises, des trucs à la noix et même des touches de hip hop, avec DJ et batteries électroniques... où est donc Eric Clapton derrière cette production dégueulasse ?Il y a bien de rares moments qui remontent très légèrement le niveau (Sick and Tired, qui ne casse pas trois pattes à un canard non plus) mais que c'est faible et surtout, méconnaissable.

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Wahou !

Coffret de 4 disques regroupant des concerts d'Eric Clapton dans les années 1970, Crossroads 2: Live in the Seventies est immense, un témoignage (un de plus, certes) du génie scénique du slowhand.

Il ne joue pas ses chansons ou des reprises, mais se les réapproprie, on redécouvre des titres que l'on a pourtant écouté des milliers de fois (l'apport de l'harmonica sur Cocaine, c'est exceptionnel) et il laisse parler son génie et ses inspirations.
En plus, il est toujours très bien accompagné, ses musiciens se collent à son tempo et ses improvisations, c'est juste parfait, à l'image d'un clavier très présent et en osmose avec le guitariste, et il en est de même pour les choristes.
Aucun titre est à jeter, c'est principalement blues, celui de Clapton, donc électrique (à de rares exceptions), avec sa voix de velours et de longs solos pour le sublimer.
Tout ou presque est mémorable, à l'image de ces 24 minutes pour Eyesight to the Blind / Why Does Love Got To Be So Sad? avec Carlos Santana.